Monthly Archives: avril 2010

PLV : la campagne de communication d’Easy Cash, la plv en magasin de Decathlon, une plv insolite…

Playboy
photo credit: Arturo de Albornoz

– Easycash investit dans la plv

La nouvelle campagne est déclinée dans tous les médias, chaque magasin disposant d’une « boite à outils » qui lui permet d’optimiser son dispositif média en fonction des spécificités de son agglomération. La boîte à outils mise à disposition des magasins EASY CASH comprend : 4 spots radio, 3 visuels produit pour un affichage 4 X 3 et mobilier urbain, 6 visuels Presse, 1 prospectus Boite aux lettres, ainsi qu’un kit complet de PLV magasin….

Lire l’article : “Easy Cash lance sa nouvelle campagne de communication”


– Decathlon lance une campagne de communication en magasin

Decathlon vient de créer un site web de remise en forme et entend bien le faire savoir. Afin de garantir la promotion du site, une campagne en magasin (PLV, vidéos, parcours de santé pour les clients) est organisée jusqu’au 13 mars. Côté Web, une campagne d’e-mailing et de bannières est diffusée sur plusieurs sites et portails ciblés…

Lire l’article : “Decathlon lance son site de remise en forme”


– Comment stocker les produits tout en faisant de la promotion en magasin ?

Carrefour a la réponse : les produits sont stockés dans les airs….et mettent en avant la marque d’une façon pour le moins originale ! Cette plv insolite est-elle efficace ?

Lire l’article : “Même sans place il y a de la place”

Une fonction capitale : le changeur

Le changeur au moyen-Age

Changeur au vu du droit d’ancien Régime

Les changeurs étaient des officiers chargés de recevoir dans les différentes villes des monnaies anciennes, défectueuses, étrangères, hors de cours, et de les payer en espèces courantes à ceux qui les leur apportaient. Ils devaient, en outre, remettre aux hôtels des monnaies les espèces ainsi reçues et aussi toutes les matières d’or et d’argent qu’ils avaient achetées. Les documents latins du moyen âge désignent le changeur par les noms de nummularius, campsor, cambitor, trapezeta. Le métier de changeur ne fut libre qu’exceptionnellement, par exemple quand Louis XI, pour développer le commerce, déclara en 4462 que l’exercice du change serait libre aux foires de Lyon pour « toutes gens de quelque estât, nation ou condition qu’ils soient fréquentans les dites foires, excepté les Anglois ». Mais la règle était que les changeurs fussent établis et surveillés par le pouvoir souverain. Les soigneurs justiciers, une fois qu’ils se furent rendus maîtres des droits régaliens, levèrent des redevances sur les tables de changeurs, se réservèrent ou, au contraire, abandonnèrent le droit d’établir ces tables, les vendirent ou les donnèrent. Pour citer quelques exemples, vers 1050,In comtesse d’Anjou, Agnès, accorda au monastère de Saint-Jean-d’Angély le privilège d’établir des tables de changeurs partout où bon lui semblerait dans l’étendue de son territoire. En 1154, Henri, comte de Champagne, confirma aux religieux de Saint-Ayoul de Provins, une rente de quarante sols qu’ils possédaient sur les tables des changeurs aux foires de Champagne. A ces foires, les changeurs étaient établis par les gardes, qui représentaient le comte. Au XIVe siècle, les changeurs étaient nommes par le roi et les généraux maîtres des monnaies ; on exigeait d’eux un stage de trois ans au moins chez un changeur. Ils étaient placés sous la surveillance et la juridiction de la chambre des monnaies. En 1443, l’évêque de Paris ayant fait citer devant lui les changeurs de Paris pour avoir vendu pendant des jours de fêtes, Charles VII interdit à l’évêque d’exercer aucune juridiction sur les changeurs, réservant la connaissance des causes où ils étaient impliqués à la chambre des monnaies. Après l’érection de cette chambre on cour souveraine, elle fut confirmée dans ce droit de juridictions par l’édit donné à Fontainebleau en janvier 1351 ; l’art. 5 porte : « La Cour des monnoies connoitra sans appel et on dernier ressort, privativement à tous juges, soit des cours souveraines, chambres des comptes et autres juges du royaume, des fautes et malversations commises et qui se commettront par les changeurs et autres justiciables y dénommés. » Cette juridiction fut plusieurs fois confirmée et en dernier lieu par édit donné à Saint-Germain en déc. 1638. L’ordonnance de Mois du 19 mars 1540, art. 23, ordonna aux généraux des monnaies, & Paris et aux baillis et sénéchaux dans les aultres lieux, de visiter chaque mois les maisons de changeurs. Un arrêt du 17 juillet 1423 déclara que nul, dans le royaume de France, ne pourrait faire le change, sans congé du roi. En vertu de l’ordonnance de Louis XII, à Blois, en novembre 1506«, nul ne pouvait être changeur sans avoir obtenu des lettres du roi vérifiées par les généraux des monnaies; ce qui fut confirmé par François I”, à Nantouillet, le 5 mars 1332, et à Blois, le 19 mars 1540. Toutefois, par cette dernière ordonnance, le roi autorisa les généraux des monnaies à installer provisoirement des changeurs dans les lieux qui en manqueraient, à condition que ces changeurs se pourvoiraient de lettres royaux dans le délai d’un an. Henri II, « afin dec couper chemin aux fautes et abus, triages, billonnages, transports, rongneures, difformations et aultres malversations qui se commettent au fait des monnoyes, par lettres du 3 mars 1554 (1555, n. st.) érigea en titres d’offices toutes les charges des changeurs. Cet édit fut ronfirmé par Charles IX le 10 juilet 1371, puis par Henri III, qui dans son édit de mai 1580 déclara les offices de changeurs héréditaires et transmissibles aux héritiers en ligne directe, ou, à défaut d’enfants, à la veuve durant sa viduité. Les changeurs étaient en outre dispensés de prêter serment devant la cour des monnaies ; pour leur éviter les frais de déplacement, le roi leur permettait d’être reçus au serment par les baillis et sénéchaux. L’édit de 1380 limita le nombre des changeurs. Les offices de changeurs furent supprimés par édit de décembre 1601, puis rétablis en 1607, mais leur nombre diminué de moitié. A cité des changeurs titulaires, existaient des changeurs par commission établis par la cour des monnaies, la où elle les jugeait nécessaires, en vertu de l’ordonnance do 1350. Par édit du mois de juin 1696, Louis XIV révoqua toutes les commissions do changeurs et créa trois cents changeurs en titre d’office héréditaire.

Obligations des changeurs.

Les changeurs devaient exercer leur métier en public, sur un comptoir, appelé table ou liane, établi en plein air. A Paris, ils étaient établis depuis le commencement du XIVe siècle sur le Grand Pont, qui de là prit le nom de Pont au Change. Ils étaient tenus d’avoir de justes et bonnes balances avec le poids de marc et les diminutions étalonnées sur le poids original de France étant en la cour des monnaies; le tarif et évaluation des espèces, vaisselles et matières d’or et d’argent. Une des premières obligations des changeurs était de couper, ou de cisailler, pour employer l’expression des anciennes ordonnances, les espèces décriécs et de les porter dans un délai déterminé aux hôtels des monnaies. Ainsi, d’après l’édit de Henri IV, d’août 1607, les changeurs devaient remettre tous les trois mois aux hôtels des monnaies les espères décriées et les métaux précieux qu’ils avaient reçus, sous peine d’une amende do cent écus pour la première fois, et de la privation de leur office pour la seconde fois. L’édit de juin 1696 leur prescrivait d’envoyer chaque mois les matières, vaisselles et espèces, qu’ils avaient achetées. D’après le même édit, ils avaient « un registre coté et paraphé dans toutes les feuilles par le premier des présidents ou conseillers de la cour trouvé sur les lieux, ou juges-gardes des monnoies, et en leur absence, par le plus prochain juge royal des lieux que la cour a commis et commet à cet effet seulement, sans tirer à conséquence et sans frais, dans lequel ils écriront la qualité, la quantité et le poids des espèces, vaisselles et matières qui leur seront apportées avec les noms, surnoms et demeures de ceux qui les apporteront et le prix qu’ils en auront payé ». Les changeurs ne devaient pas se borner à recevoir les espèces décriées; ils étaient chargés de s’enquérir s’il y avait des particuliers qui retenaient ces espèces, et les faire saisir. D’après l’ordonnance de Blois, du 19 mars article 20, il était « défendu ans. changeurs de vendre aucun billon et matière d’or ny d’argent aux orfèvres, jovauliers ou autres qu’aux maistres particulièrs de nos monnoyes ou autre changeur pour le transporter ». Celte prohibition futt toujours maintenue jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et renouvelée spécialement par arrêt de la cour du 2 sept. 1738. Ils ne pouvaient posséder de fourneaux pour la fonte des métaux et lorsque le titre de ceux qui leur étaient présentés ne leur était pas connu, ils devaient les faire fondre à l’hôtel de la monnaie le plus rapproché.

Droits et privilèges des changeurs. (…)

Les changeurs avaient un monopole pour l’exercice de leur profession. L’ordonnance de 1555 avait, défendu à quelque autre personne que ce fût de faire change sous peine do punition corporelle et d’amende arbitraire.En revanche,les rois s’efforcèrent toujours d’interdire aux changeurs les opérations de banque. Ainsi, en 1271, des changeurs italiens furent autorises à s’établir à Nîmes à condition de ne pas faire de prêts d’argent. Mais en 1247, un certain Gallart de Lart, changeur des foires de Champagne, apparaît comme le chef d’une société qui prêtait de l’argent au comte Thibaud. L’édit d’août 1555 autorisa les changeurs il faire la banque ; mais cette permission leur fut retirée en 1571, puis rendue par l’édit de mai 1580.

Les changeurs ont toujours joui d’importants privilèges. Ainsi, ceux qui venaient aux foires de Champagne et qui étaient sujets du comte de Champagne étaient dispensés du service personnel d’host et de chevauchée pendant la durée des foires. A Montpellier, l’un des consuls était choisi parmi les changeurs. C’était souvent, d’ailleurs, des personnages assez considérables. Ainsi, en 1246, Girard de Nivelle, changeur de Troyes, était chambellan du roi de Navarre.. Henri III, par lettres du 29 décembre 1581, exempta les changeurs du royaume de France de toutes contributions paroissiales, des guets, des logements des gens de guerre, etc ..

Malta - Euros (Coins)
photo credit: marfis75

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Source

M Prou

Marketing : les seniors et le mobile, Facebook plus regardé que Google, Nestlé veut faire rêver le consommateur

Africa's Web 2.0 Sites (updated)
photo credit: whiteafrican

– Les seniors et le mobile

Doro, le spécialiste des téléphones pour seniors, a mené une étude internationale sur l’utilisation des mobiles par les plus de 60 ans. Ainsi, 90% des 65-74 ans possèdent un téléphone portable. Une bonne piste à explorer pour diffuser des publicités ciblées….

Lire l’article :  ” Les seniors, adeptes du mobile”


– Réseaux sociaux : Facebook dépasse l’audience de Google

Facebook vient de ravir la première place des sites les plus visités aux USA à … Google ! Ainsi selon Hitwise, la semaine du 13 mars 2010, Facebook a atteint 7.07 % du trafic web US alors que Google a plafonné a 7.03 %.

Lire l’article : ” Facebook dépasse l’audience de Google “


– La vocation des marques : faire rêver le consommateur

Lancer une gamme de chocolat premium, cela peut sembler risqué dans un contexte de crise économique où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations.Néanmoins, aux Etats-Unis, Nestlé a décidé de relever le défi avec pour principal atout la marque Wonka. (…) 10 Tickets en Or sont en effet cachés à l’intérieur des barres chocolatées et offriront aux familles qui auront la chance de les découvrir un tour du monde. Le décryptage que nous pouvons faire de cette actualité est qu’il faut revenir aux fondamentaux : la vocation des marques est de faire rêver le consommateur….

Lire l’article : ” Wonka : retour aux fondamentaux d’une marque”


Métiers sous l’ancien Régime : épicier

L’épicier du moyen-Age à la Renaissance

« L’épicier proprement dit fut primitivement chez nous le marchand de gros, l’épicier grossier (les Anglais désignent encore leur épicerie sous le nom de grocery). Il recevait de première main les drogues et les épices, et les vendait soit au détaillant, soit directement au consommateur.Le détaillant n’appartenait pas au corps de l’épicerie son nom officiel était regrattier il débitait, non seulement de l’épicerie, mais du pain, du sel, du fromage, des œufs, du poisson de mer, de la volaille, du gibier. Il pouvait être établi en boutique, mais le plus souvent il était marchand ambulant et, depuis le matin jusqu’au couvre-feu, il allait par les rues joignant sa mélopée aux autres crieries de Paris. L’acheteur qui se respectait faisait ses emplettes chez l’épicier. Mais à petite bourse petit marchand le menu peuple accordait ses préférences à l’éventaire du regrattier; il le trouvait à sa portée et répondait à l’appel.

Le regrattier ne put forcer les cadres de l’épicerie aussi longtemps que les monopoles subsistèrent; mais, après la Révolution, le premier venu, pourvu qu’il payât patente, eut les mêmes droits que les anciens maîtres, put prendre le même titre qu’eux, et les intrus, les parvenus de l’épicerie, se multipliant dans toute la ville, en relations de chaque jour avec leurs voisins, sans cesse sous leurs yeux, il devinrent pour ainsi dire le type consacré de l’épicier aussi s ont-ils fait déchoir l’épicerie dans l’opinion il n’est pas de t mot auquel s’attache moins de prestige qu’au mot épicier, et beaucoup d’épiciers même ont la faiblesse de désavouer leur état, de s’appeler négociants en denrées coloniales, et d’ériger leur boutique en maison d’approvisionnement.

(…)Il faut ici voir l’épicerie sous ses différentes formes, et tenir à la fois compte du gros et du et petit négoce. L’épicier grossier, pour qui sans doute le commerce du gros n’excluait pas le détail, est le prédécesseur e direct des marchands qui continuent encore le même commerce dans le quartier adopté par l’épicerie dès le moyen âge. Fixée définitivement dans la rue des Lombards et aux environs, elle y a assez fidèlement gardé sa physionomie première. Le magasin n’a pas fait de concession au luxe la nécessité ne s’en imposait pas les caisses, les fûts, les ballots ne laissent d’ailleurs aucun mur libre pour le décorateur. Sans doute, le local a dû être élargi pour répondre à l’importance des affaires et à la multiplicité croissante des opérations l’étroite façade du moyen âge avec sa fenêtre unique, dont le bord recevait l’étalage et l’auvent sous lequel le marchand traitait avec l’acheteur, a dû disparaître mais la maison a gardé ses titres de noblesse commerciale représentés par des enseignes séculaires. Le Centaure, la Barbe d’Or, le Bras d’Or, le Soleil d’Or, l’Image de Notre-Dame rappellent l’époque où. les maisons ne portaient pas encore de numéros le Mortier d’Or date au moins du XVe siècle. Villon, dans son Petit Testament, lui réserve un legs. Dans ces parages, se sont de tout temps réalisées de grosses fortunes. En 1470, Louis XI ne trouve rien de mieux pour son hôte, Alphonse V, roi de Portugal, que de l’installer dans le logis de l’épicier Laurent Herbelot, rue des Prouvaires.

L’épicier fut, jusqu’au XVe siècle, épicier-apothicaire, et put cumuler sans réclamations ni inconvénients tant que la pharmacopée, tout empirique, se réduisit à une sorte de routine, l’apprentissage tenait lieu d’études théoriques. (…) Certains apprêts, certaines boissons mentionnées dans les menus gothiques relèvent-ils de la médecine ou de l’art culinaire? Il est telle recette formulée par le codex dont on ne saurait dire si elle est à l’intention du malade ou du gourmet. Platon récrimine contre trois arts, selon lui pernicieux et criminels au premier chef, et chacun, par malheur, est le faux frère d’un art bienfaisant et honnête. La sophistique corruptrice a un air de famille avec la saine philosophie; la parfumerie, à l’aide de ses artifices, fait concurrence à la beauté mâle, saine, sincère, fille de la gymnastique; la cuisine, avec ses raffinements meurtriers, est aussi malfaisante pour le corps que la médecine lui est secourable. Mais le moyen âge s’écoula avant qu’on établit un cordon sanitaire entre la gastronomie et la thérapeutique. Le laboratoire fut aussi cuisine la même main puisa à peu près dans les mêmes tiroirs et les mêmes bocaux poison et contrepoison. Voici les liqueurs présentées au moment des épices avec ses dragées et ses confitures, le praticien apportait son vin herbe, parfumé aux infusions de plantes. S y y avait ajouté les aromates d’Asie, la liqueur était dite piment, ou nectar les piments les plus renommés, le clairet et l’hypocras, en vogue même au XVIIe siècle, étaient parfumés à grand renfort d’épices. Comme les convives de jadis, tout gros mangeurs qu’ils fussent, faiblissaient à la fin des repas démesurés, il leur fallait attiser le feu nécessaire à la « concoction », en prenant certaines mixtures où entraient, par exemple, la sauge, le gingembre, la cardamone, la cannelle, le safran pulvérisés. D’autres conseillaient aux estomacs délabrés le fenouil combiné avec jus de citron, coriandre, conserve de roses, mastic, cannelle. Plus tard, l’eau-de-vie, d’abord vénérée comme une panacée universelle, passera de la fiole aux potions dans le flacon du gourmet; mais ce sera toujours sous le couvert de l’apothicaire.

Dès le XVe siècle, la chimie médicale avait fait assez de progrès pour que le divorce de la pharmacie et de l’épicerie s’imposât s’il ne fut définitivement prononcé qu’en 1777, lorsque le Collège de pharmacie s’ouvrit rue de l’Arbalète, il avait déjà été précédé d’une séparation légale. La difficulté était de régler les droits de chaque partie; mais, à partir du règne de Charles VIII, épiciers-droguistes et apothicaires sont bien distincts. La tendance de plus en plus prononcée est de réduire l’épicerie au commerce des moyen matières premières ou drogues simples, sans le droit de et aux procéder aux pesées médicales, au dosage ou à la confection des médicaments. A partir de 1777, les pharmaciens forment enfin un corps absolument séparé. Leur monopole s survécut à l’ancien régime, et il fut le seul; le nouveau code lui donna une nouvelle consécration.

Mais les épiciers, battus en brèche du côté de la pharmacie, n’avaient pas attendu la Révolution pour s’indemniser d’un autre côté ils transformèrent peu à peu leur négoce en spéculant, dès le XVIIe siècle, sur la commodité que trouve l’acheteur à faire ses emplettes dans un même magasin. Dès 1620, ils vendirent du fer ouvré et non ouvré, du charbon de terre, même. Cependant, pour chacun de leurs empiétements, ils durent se soumettre à des conditions protectrices des droits et des intérêts respectifs en 1731, ils sont autorisés à vendre ratafias, eaux de senteur, fruits à l’eau-de-vie mais ils les livrent par bouteilles pour ne pas faire tort aux limonadiers ; de même, ils doivent fournir le café non brûlé, le thé en feuilles et non en infusion, mais ils conquièrent le droit de faire boire de l’eau-de-vie et des liqueurs même à leur comptoir. En 1740,ils tiennent les légumes secs en gros et en détail, mais avec obligation d’en porter un tiers aux halles et interdiction de les tirer d’un rayon moindre de vingt lieues autour de Paris. Avec des restrictions analogues, ils continuèrent d’annexer les commerces les plus divers; tandis que les jambons et autres viandes de porc en provenance de Bordeaux, Bayonne, Mayence ou ailleurs ne devront pas sortir de leurs magasins autrement que par tonnes, le papier, au contraire, ne s’y écoulera qu’au cahier ou à la main, et non à la rame. La provision de vinaigre ne dépassera pas trente pintes et sera débitée pinte par pinte. Pour être libres de vendre les couleurs broyées et non plus brutes, plusieurs épiciers se firent recevoir peintres. La Révolution les affranchit de toutes ces gênes ils ne furent plus tenus de respecter que les droits du pharmacien et ceux de l’herboriste. Les règlements du 21 germinal an XI assurèrent définitivement au seul pharmacien la vente des médicaments préparés et des substances vénéneuses, au seul herboriste celle des herbes et substances médicinales inoffensives, et l’épicier n’obtint de tolérance que pour les farines de graine de lin et de moutarde, la gomme et les sirops où elle entre, ces substances étant à double fin et pouvant être réclamées pour l’usage domestique. Corporations des épiciers-apothicaires. Avant d’en venir à l’épicerie contemporaine, il est nécessaire de jeter un coup d’œil rétrospectif sur l’ancienne organisation de l’épicerie considérée comme corps de métier.

Les épiciers-apothicaires, parmi lesquels étaient compris également les droguistes, les confiseurs-confituriers, les ciriers-ciergiers, formaient la seconde des six grandes corporations marchandes, sorte d’aristocratie industrielle reconnue par la municipalité. Depuis 1484, ils avaient la garde des poids et mesures ils conservaient dans la maison de la rue des Lombards dite le Poids du Roi l’étalon royal qui, tous les six ans, se vérifiait à la Monnaie sur les matrices originales. Celles-ci étaient gardées sous quatre clefs; elles étaient en cuivre très fin, d’un travail estimé, et l’on aimait à croire qu’elles dataient de Charlemagne. Le bureau de l’épicerie était au cloître Sainte-Opportune. Voici, d’après l’armorial de 1696, la description des armes qu’elle avait été autorisée à prendre « D’azur à un dextrochère (main droite) d’argent mouvant d’une nuée de même, et tenant des balances d’or, à deux navires de gueules équipés d’azur semé de fleurs de lis d’or, posés l’un contre l’autre, flottant sur une mer de sinople et accompagnés de deux étoiles à cinq rais de gueules. » La devise Lances et posera servant (ils gardent les balances et les poids) surmontait l’écu. Le nombre des navires indiquait le rang parmi les métiers ainsi, les drapiers, le premier des cinq corps, n’en avaient qu’un. La communauté était régie par six jurés, moitié épiciers, moitié apothicaires, chargés de veiller à l’observation des statuts. Pour être admis à la maîtrise, il fallait avoir été trois ans apprenti, trois ans serviteur ou garçon; la corporation était une garantie d’aptitude, de probité, une association d’assistance mutuelle, une protection pour l’apprenti et le garçon qui devaient être paternellement surveillés, paternellement traités. Par malheur pour les épiciers, à dater du jour où l’apothicairerie trouva mal assortie l’union des deux métiers en un seul corps, ils cessèrent d’y être traités sur un pied d’égalité, et, à chaque conflit, subirent un échec dans les réunions communes, la prépondérance fut assurée à leurs rivaux ceux-ci refusaient la participation du juré épicier à l’examen du chef-d’œuvre que leurs candidats à la maîtrise élaboraient sous les yeux des experts; pareille épreuve n’existant pas pour les épiciers, on les trouvait disqualifiés pour siéger dans une commission d’examen. D’autre part, les gardes apothicaires furent investis du droit de visiter b droguerie chez leurs adversaires et ils exercèrent ce droit avec rigueur, n’hésitant pas à prononcer, contre toute infraction aux règlements, l’amende et la suspension de six mois Sous l’ancien régime, l’association commerciale se doublait presque toujours d’une association religieuse dite confrérie. La confrérie des épiciers-apothicaires avait son siège aux Augustins, où se tenait en outre l’assemblée générale de la corporation. Elle s’était donné pour patron un saint qui avait obtenu ses grandes lettres de naturalisation parisienne depuis qu’un aventurier normand avait, par un rapt pieux, enlevé ses reliques à une église d’Orient, sain Nicolas. L’épicerie, dont les plus précieuses denrées étaient de provenance orientale, comme les restes vénérés, ni pouvait mieux faire que de se placer sous la sauvegarde de saint Nicolas, déjà protecteur de la batellerie. L’orthodoxie du corps exigeait de tous ses affiliés, outre la qualité de Français ou naturalisé tel, une profession de foi catholique. Parmi eux, le calvinisme ne dut pas recruter de nombreux prosélytes. Un riche marchand de la rue Saint-Denis, Gastine, tint bien dans son logis une assemblé de huguenots, mais rien ne prouve qu’il fût épicier, et le quartier vit avec transports brûler l’hérétique et raser sa maison. Avec la majorité de la bourgeoisie, les épiciers épousent la cause de la Ligue mais ils ne tardent pas à se refroidir, et il en est plus d’un et qui prononce un « date pacem » en soupirant (Satir Ménippée).. »

Montréal, janvier 1976. Rue Villeneuve angle De Bullion.
photo credit: DubyDub2009

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Source : Grande Encyclopédie

Publicité : la charte de la publicité en ligne, Google et YouTube Mobile, Pixazza et la pub

Pacific Airlines - Vietnam
photo credit: Arturo de Albornoz

– La charte de la publicité ciblée en ligne

Le Forum des droits sur l’Internet souhaite que les pratiques de publicité ciblée en ligne soient plus transparentes pour les internautes. Il vient de publier une recommandation, qui esquisse une charte de bonne conduite, élaborée après concertation avec des annonceurs, des régies publicitaires, des associations de consommateurs et les pouvoirs publics….

Lire l’article :  “Publicité en ligne : une charte pour plus de transparence”


– Google et la publicité sur YouTube Mobile

Avec une croissance en 2009 de 160% du trafic sur la version mobile de YouTube, Google espère bien séduire les annonceurs. Le site diffusera désormais de la publicité sur les versions américaine et japonaise du site.

Lire l’article : ” Google démarre la publicité sur YouTube Mobile”


– Pixazza veut convertir les images en espaces publicitaires

Pixazza veut devenir l’AdSense des images. Cette start-up américaine, créée en 2008, a annoncé le lancement d’AdPix, un réseau publicitaire dont les bannières et liens sponsorisés sont contextualités non pas par le texte mais par les images d’une page Web….

Lire l’article : “Pixazza veut convertir les images en espaces publicitaires”