Monthly Archives: juin 2010

L’annonceur dans les années 1920

Qu’est ce qu’un annonceur ?

“Le mot « Annonceur » est venu pour la première fois sous notre plume, et il nous semble nécessaire d’en fournir une définition exacte, car nous aurons, à l’avenir, de fréquentes occasions de l’employer.
Le premier, en France, nous avons, presque au début du siècle, donné un sens à ce néologisme, et ce ne fut pas sans contestations qu’on l’adopta. L’usage, en effet, voulait jusqu’alors que le commerçant, l’industriel, le marchand qui recours

Or, il est admis, dans le monde de la presse particulièrement, que le typographe chargé dans une imprimerie de composer les annonces porte ce nom d’annoncier ; on dit aussi l’annoncier,par extension, de l’employé qui, dans l’administration d’un journal, a pour tâche de recevoir du public, à son guichet, les annonces qui doivent y être insérées.

Il nous a paru qu’en un temps où la publicité est appelée à acquérir son plus grand développement, et où toute une littérature se fonde pour en vulgariser les principes, il n’était pas logique qu’on désignât indistinctement sous le nom d’annoncier le typographe qui compose l’annonce, l’employé qui en reçoit le prix et le commerçant qui la paie et qui en bénéficie.

La langue anglaise, du reste, désigne sous le nom d’Advertiser celui qui fait de la publicité, du verbe to advertise (annoncer). N’était-il pas logique d’appeler, en français, Annonceur, celui qui, de même, annonce ? Et puis, il nous a semblé qu’il existe une raison plus solide encore pour adopter ce vocable dans cette acception; c’est qu’ainsi, le mot annoncier conservant son sens pour désigner celui qui manutentionne, en quelque sorte, l’annonce, et celui qui la vend, aucune confusion
ne pourra subsister désormais entre ces deux termes, d’autant que le besoin du premier, pour désigner celui qui annonce, se faisait vraiment sentir pour être clair dans des écrits ayant la
publicité pour objet.

L’éminent critique et professeur Emile Faguet, consulté sur ce point de linguistique, a bien voulu nous donner entièrement raison.

Nous appellerons donc Annonceur tout commerçant tout industriel qui use de la publicité pour le bien de son commerce, de son industrie, quelle que soit la forme qu’il choisisse pour cette publicité.

Aujourd’hui, du reste, le terme d’Annonceur est le terme adopté par tous ceux qui sont au courant de la question.

Cette digression terminée, et maintenant que nous avons montré le caractère scientifique de la publicité, dans sa conception, et ses affinités nombreuses, avec la psychologie, dont elle n’est, dans ses premières modalités, qu’une branche, il nous reste à dire en quoi la publicité est aussi un art.

La publicité=art.

Si, en fait, la publicité est une science dans sa conception, c’est également un art, mais seulement dans son exécution, dans sa pratique. Certains esprits, qui sauront parfaitement concevoir un plan de publicité, se montreront inférieurs pour en réaliser l’exécution. Esprits trop positifs, il leur manque la somme de sentiment artistique indispensable pour .mener ce plan à son.aboutissement naturel : le succès.

La science psychologique, en publicité, fera percevoir la mentalité des individus à laquelle elle doit s’adresser; elle révélera leurs défauts, leurs qualités, leurs faiblesses ; mais elle sera impuissante à trouver les images, les formules par lesquelles ces individus pourront être persuadés et conquis. C’est l’art de la publicité qui supplée à cette lacune de la publicité-science.

Cela revient à dire que la pratique de la publicité ne possède en elle-même rien qui soit athématique. C’est le résultat d’observations plus ou moins nombreuses desquelles on peut tirer des déductions plus ou moins stables, plus ou moins fixes; et il faut qu’on le sache bien, ces déductions.n’auront de
fermeté et de solidité que dans le cercle particulier où l’on sera à même de les obtenir. La publicité est donc une voie semée d’ornières et de culs-de-sac, où l’on ne doit s’engager qu’avec réflexion et prudence, et non sans avoir soigneusement repéré le chemin derrière soi.

A chaque sorte d’affaires, sa publicité propre. Savoir ne rien emprunter à personne est une des premières conditions de la réussite. D’abord, parce que chaque affaire exige un mode et des moyens de publicité en quelque sorte personnels; ensuite parce que l’une des conditions primordiales auxquelles elle est soumise est l’originalité. Nous ne disons pas l’excentricité.

Pour cela, l’Annonceur avisé doit se rappeler, à chaque minute, qu’il n’est pas seul à faire de la publicité, qu’il a ses concurrents déjà nés ou à venir, et il lui faut, constamment, avoir les yeux fixés sur les divers points de son horizon commercial, afin d’être toujours informé de ce qui se fait, de ce qui se fera et de tout ce qui peut lui venir d’heureux ou de malheureux par le fait d’autrui.

Constamment instruit des conditions du monde extérieur, il puise dans cette connaissance les ressources voulues pour donner à sa publicité l’extension dont elle est susceptible, sans la faire sortir du cadre exact qui lui convient, et pour lui assurer ce caractère de nouveauté, d’originalité — et aussi de PERSUASION — qui fait toute sa force.

Connaître avant d’agir, est le seul garant de la réussite, en matière de publicité comme ailleurs.”

Tour de France (Luneville-Karlsruhe)
photo credit: m4tik

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Source :

Titre : Traité pratique de publicité commerciale et industrielle. Le mécanisme de la publicité avec diverses applications / D. C. A. Hémet,… ; avec une préface de Emile Gautier

Auteur : Hemet, D.C.A (1866-1916)

Éditeur : “la Publicité” (Paris)

Date d’édition : 1922

Contributeur : Gautier, Émile (1852-1937). Préfacier

Contributeur : Angé, Louis. Éditeur scientifique

Type : monographie imprimée

Langue : Français

Format : 2 t. en 1 vol. (XXIX-250, 298 p.) : ill. ; in-8

Gallica

PLV : la plv et les jeux vidéos, la plv évènementielle, la grande distribution et le hors média

Originally Charles Scribner's Sons
photo credit: epicharmus

– La love story des jeux vidéos et de la plv traditionnelle

Vous l’avez maintes fois remarqué, dès qu’il y a un gros jeu en approche de sortie, l’on voit fleurir à droite à gauche, dans les enseignes spécialisées, de la PLV : affiches, statues, sacs à l’effigie du jeu, etc. Certains d’entre nous les collectionnent, même…

Lire l’article : “Nouvelles du front : PLV à Saint-Lazare”


– Impression et PLV évènementielle  : du nouveau du côté de l’imprimerie PVP

Notre volonté était de se développer sur les marchés de la PLV événementielle. Pour répondre à ces besoins, nous devions investir dans une machine disposant d’une plus grande capacité de production et capable d’imprimer sur des supports plus légers et plus fins “, raconte Frédéric Barbey, président de PVP France.

Lire l’article : “L’imprimerie PVP développe sa gamme de prestations dans le grand format”


– La grande distribution reste fidèle au hors média

Le Site Marketing publie la 8e édition du PanoTrade® qui dresse un état des lieux de l’activité média et hors média de la grande distribution. Plus d’1,5 milliard d’euros ont été investis en 2009.

Lire l’article : “La grande distribution toujours fidèle au hors média”

Marketing : le ciblage comportemental, le dialogue cross canal, le marketing relationnel en B to B

bright future
photo credit: 416style

– Le ciblage comportemental : évolution technologique ou réel impératif pour les marques ?

Marketing & Innovation revient sur l’engouement pour le ciblage comportemental et décrypte ce phénomène qui reflète ”  la volonté sans cesse croissante, de la part des annonceurs, d’avoir de la publicité qui soit efficace et qui permette un maximum de rendement avec un minimum de budget (surtout en temps de crise)”.

Lire l’article : ” Le ciblage comportemental est-il une panacée marketing ?”


– Connaissez-vous le dialogue cross canal ?

Si vous ne savez pas ce que c’est, il est grand temps de combler votre retard. Améliorer le partage des informations entre tous les canaux pour une réponse optimale et un service humain de qualité, telle est la priorité des consommateurs selon la dernière étude de Genesys.

Lire l’article : ” Les clients attendent un dialogue cross canal optimal”


– Marketing relationnel  en B to B : augmentez vos taux de conversion !

Le 27 mai, Neolane lance une plateforme de marketing relationnel BtoB : Neolane Leads. Elle permet aux entreprises d’engager des dialogues one-to-one et d’obtenir des prospects très qualifiés. Le point avec François Laxalt, responsable marchés et innovations de l’éditeur de solutions marketing.

Lire l’article : “une augmentation de 26% des taux de conversion”

Publicité : les annonceurs et le marketing collaboratif, la pub TV hors-foyer, Orange et sa place de marché publicitaire


photo credit: Stéfan

– Les annonceurs plébiscitent le marketing participatif

Les annonceurs s’enthousiasment pour le marketing collaboratif. C’est ce que dévoile la troisième édition du baromètre UDA/OpinionWay de l’e-marketing, présenté sur le salon MD Expo par l’Union des annonceurs (UDA), en partenariat avec OpinionWay Ballester et MD Expo.

Lire l’article : “Les annonceurs mettent le marketing collaboratif à l’honneur”


– Une mesure d’audience pour la publicité TV hors-foyer

L’Association pour la promotion de la communication audiovisuelle dynamique (Apcad) dévoile Digimétrie, le référentiel de mesure d’audience des écrans publicitaires TV hors-foyer basé sur des GRP.

Lire l’article : “La publicité TV hors-foyer a sa mesure d’audience”


– Orange lance sa place de marché publicitaire

Orange Advertising met en place avec l’américain OpenX une plate-forme de vente de publicité en ligne.  L’objectif est de rebooster les bannières, en perte de vitesse par rapport à des liens sponsorisés contrôlés par Google.

Lire l’article : ” La place de marché publicitaire d’Orange”

La publicité vue par un manuel dans les années 1920

Les Principes Généraux de la Publicité

CHAPITRE PREMIER

NOTIONS PRÉLIMINAIRES

QU’EST-CE QUE LA PUBLICITE ?

Définissons d’abord ce que l’on doit entendre par « Publicité » :

Ce sont les moyens de toute sorte destinés à faille connaître au plus grand nombre d’individus possible les produits du commerce et de l’industrie, afin de développer d’abord, de satisfaire ensuite, tous leurs besoins, en les incitant à une acquisition, à une dépense.

La publicité est donc, avant tout, une affaire d’argent. C’est une affaire d’argent pour celui qui consomme et qui paie; c’est encore — et bien plus —une affaire d’argent pour celui qui publie, qui annonce, puisqu’il ne peut publier, annoncer sans débours.

Le problème, pour celui qui annonce, qui publie, est de dépenser le moins possible pour encaisser le plus.. Ou bien, ce qui serait plus exact, de dépenser utilement le plus possible, pour encaisser, en numéraire, le maximum des recettes que sa dépense peut lui procurer. C’est ici qu’est le noeud de la question. C’est ce noeud que nous voulons nous efforcer de trancher avec précision. Mais on
saisit, par cette explication, combien les lois de la publicité sont d’ordre purement matériel et économique, et combien notre théorie, QUE NOUS APPUYONS UNIQUEMENT SUR LA PRATIQUE, est différente de celles qui tendent à vouloir faire de la publicité une science entièrement abstraite et d’essence purement psychologique. Certes, pour mettre en oeuvre ces lois, il faut de la psychologie. Mais cette psychologie NE VA PAS AU DELÀ DES SENTIMENTS SIMPLES ET NATURELS et elle ne nous entraîne pas jusqu’à exiger de nous la connaissance absolue et scientifique des tréfonds de l’âme humaine.

Avant d’entrer dans le détail de la publicité, quelques consi dérations accessoires nous paraissent devoir prendre leur place ici. –

Disons, notamment, qu’un économiste allemand, le professeur Werner Sombart, qui, d’ailleurs, n’aime pas la publicité, a cherché, dans le journal berlinois der Morgen, n° 10, 1908, et dans la
Zukunft, 27 juin 1908 (l’étude publiée dans cette revue porte le titre caractéristique de lhre Majestàt die Rehlame), à faire un départ entre la publicité et la réclame.

Réclame et publicité.

Le professeur Sombart voudrait que l’on ne considérât comme de la publicité que toutes les choses, toutes les informations ayant un caractère d’utilité générale : la littérature destinée à faire connaître une invention, à répandre le nom d’un homme, d’un savant, d’un explorateur, à signaler les beautés d’un livre, d’une découverte, etc. La publicité, pour lui, serait seulement ce qui s’affiche, ce qui s’imprime, sans que cet affichage, cette impression donnent lieu à une tractation commerciale quel-
conque. C’est, en somme, la publicité gratuite et désintéressée.

Par opposition, il classe sous la dénomination de réclame, dans son sens le plus péjoratif, toute publication, toute impression qui donnent lieu, pour celui au bénéfice, au profit de qui elles sont faites, à un débours d’argent, à des contrats, à des traités commerciaux. La réclame serait, pour lui, la forme mercantile de la publicité.

Pour nous, Français, nous établirons également une différence entre la publicité et la réclame, en ce sens que nous réserverons de préférence le mot de réclame pour désigner la publicité tapageuse ou malhonnête, la publicité prise dans une acception péjorative. En outre, dans un sens plus restreint, le mot de réclame désigne aussi une forme spéciale d’annonce, comme nous le verrons plus tard. I

LA PUBLICITE EST-ELLE UNE SCIENCE ?

EST-ELLE UN ART ?

La publicité=science.

On s’est souvent demandé si la publicité était une science ou était un art. Cette question, quoique d’importance secondaire au point de vue pratique, mérite d’être élucidée.

Il faut- répondre, sans hésiter, une science et un art. C’est une science dans sa conception, par exemple; mais une science purement psychologique, par conséquent, et de nature essentiellement philosophique.

Si nous n’admettons pas que la publicité appartienne au domaine de la psychiatrie, elle n’exclut pas pour cela l’application des lois de la psychologie élémentaire. Puisqu’en effet, nous affirmons qu’elle SUGGÈRE SANS SUGGESTIONNER, il apparaît que celui qui en fait doit savoir comment, par quels moyens, par quels calculs, il parviendra à agir sur le public à qui il s’adresse, de manière à lui suggérer l’envie, puis le besoin de la chose offerte. L’étude des divers mouvements de l’âme et des
formes variées qu’affectent les sentiments se place au premier rang des facteurs à envisager, sans que pour cela, ainsi que nous l’avons dit déjà, cette étude comporte la recherché des solutions compliquées de la psychologie subjective et la connaissance des abstractions impondérables de la conscience.

Les sentiments qui entrent le plus fréquemment en jeu dans l’influence exercée par la publicité sont les suivants :
La curiosité, La vanité, La pusillanimité,

L’intérêt, La confiance, La cupidité.

La propriété La crédulité, (ou possession),

LES SENTIMENTS MOTEURS DE LA PUBLICITÉ

La curiosité.

C’est le sentiment le plus commun et le plus faible qu’on puisse pratiquement exciter par la publicité. On peut même assurer qu’il est le premier qu’on doive s’attacher à faire mouvoir, les autres sentiments lui étant subordonnés. La curiosité n’est pas encore l’intérêt, mais elle y conduit, et c’est en excitant la curiosité d’abord qu’on parviendra à faire éprouver ensuite les divers autres sentiments.

EXEMPLE :

C’EST DEMAIN QUE
s’ouvrira, au132 de lu rue d’Hauteville, la nouvelle brasserie « Belgiea » où l’on trouvera
toujours, à toute heure, de l’excellente choucroute et des saucisses de Strasbourg de provenance directe.

Tous les Belges de passage à Paris ou l’habitant se feront certainement une joie de visiter ce splendide établissement, dont l’aménagement et ta décoration ont été copiés sur ceux des plus
célèbres brasseries de Bruxelles, Belgica » restera ouverte jusqu’à deux heures du matin.

Ici, la curiosité est suscitée simplement par les premiers mots de l’annonce. L’intérêt est réservé
jusqu’au moment où le texte aura appris au lecteur quel événement doit se produire le lendemain.

Mais si ce lecteur n’aime pas la bière belge, s’il déteste la choucroute et les saucisses de Strasbourg, ni l’intérêt, ni aucun des sentiments moteurs ne seront excités.

L’intérêt.

La curiosité éveillée, il ne s’ensuit pas toujours que sa satisfaction aura fait naître l’intérêt. Du resté, l’intérêt n’est pas un sentiment impérieux. Il ne commande pas l’acte, mais il le fait admettre comme possible, comme réalisable, dans certaines circonstances et sous certaines conditions. L’intérêt, qui suit la curiosité, précède, comme elle, tous les autres sentiments que la publicité provoque. Si, après avoir éveillé la curiosité, il n’en résultait pas de l’intérêt pour la chose annoncée, c’est que la publicité n’aurait pas été pourvue de l’énergie suffisante à son action. Elle n’opérerait pas alors, et ne provoquerait pas à l’acte, acte d’achat généralement.

La publicité théâtrale offre de nombreux exemples de publicité simplement créatrice d’intérêt.

EXEMPLE :

— Après quelques retards, nécessités par la mise en scène très compliquée, la Direction du Théâtre
des Nouveautés annonce pour lundi irrévocablement la répétition générale de la pièce nouvelle de M. Edgard Turlupin, l’auteur si souvent applaudi de : II n’y a plus d’enants. Le titre de l’oeuvre nouvelle du délicat écrivain est : Cherchez la femme. Polaire a trouvé, dans le rôle de Mme Bouleslin, une des créations les plus remarquables de sa carrière et on nous fait prévoir, outre des débuts sensationnels, une véritable révélation, avec Paulus, qui interprétera le rôle du général Moreau-Cbandonncur. Le bureau de location est ouvert dès à présent pour les représentations du mardi 23 et les suivantes.

Le lecteur a été intéressé par l’annonce de ce spectacle nouveau; mais il se réserve le plus souvent
et se dit qu’il ira voir cette pièce si : les journaux en font un compte rendu élogieux, si sa femme consent a 1 y accompagner, si le temps est favorable, si, le jour où il pourra se rendre au théâtre, ses
mo3rens lui permettent de prendre deux fauteuils, si son ami le journaliste lui procure des billets de faveur, etc.

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paris-ad1
photo credit: Omar Omar

Source

Titre : Traité pratique de publicité commerciale et industrielle. Le mécanisme de la publicité avec diverses applications / D. C. A. Hémet,… ; avec une préface de Emile Gautier

Auteur : Hemet, D.C.A (1866-1916)

Éditeur : “la Publicité” (Paris)

Date d’édition : 1922

Contributeur : Gautier, Émile (1852-1937). Préfacier

Contributeur : Angé, Louis. Éditeur scientifique

Type : monographie imprimée

Langue : Français

Format : 2 t. en 1 vol. (XXIX-250, 298 p.) : ill. ; in-8

Gallica