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Publicité : LeKiosque, Prada, Epeda

Cool looking guy
photo credit: Tambako the Jaguar

LeKiosque utilise un jeu-concours pour faire sa publicité en ligne

LeKiosque.fr va offrir à 2 lecteurs de Presse-Citron la possibilité de tester leur abonnement 10 magazines par mois. Vous n’avez pas non plus d’iPhone 4S ? Qu’à cela ne tienne, LeKiosque.fr offre également d’en gagner deux….

Lire l’article : “Lancement LeKiosque sur iPhone : gagnez deux iPhones 4S et des abonnements”

 

Coup publicitaire : Prada et les stars

Coup de maître pour Miuccia Prada, la grande-prêtresse de la mode milanaise, qui, ce dimanche soir, a fait présenter sa collection masculine automne-hiver 2012 par une brochette de stars de Hollywood, comme Adrien Brody, Gary Oldman ou Willem Dafoe….

Lire l’article : Prada attire les stars à Milan

 

Analyse de pub : Epéda et ses matelas

Dans les couloirs du Métro, je vois deux affiches pour les matelas Epéda. La première (ci-dessous) montre une femme allongée sur un pétale d’arum. C’est tendre, soyeux, romantique. La deuxième affiche montre un couple toujours allongé sur un pétale d’arum, mais face à face. Manifestement, ils ne dorment pas…

Lire l’article : “Analyse de pub : Epéda”

Feuilleton de l’été : manuel de publicité des années 1920

Théorie de la Publicité

La publicité écrite, celle qui s’imprime et qu’on destine à être lue, ne comportant aucune part de suggestion directe, puisque celui, qui la fait, l’Annonceur, ne voit pas, ne connaît pas personnellement celui ou ceux qu’il vise, il ne s’ensuit pas qu’il n’existe aucune pierre de touche capable d’en faire éprouver la valeur. La meilleure est incontestablement l’observation,
indépendamment des dons de l’intelligence et de l’esprit.

Par observation, nous entendons cette faculté qu’ont les hommes, à dès degrés différents, de sentir, de deviner les aspirations et les besoins d’autrui. Cela se rapporte à la publicité-science, c’est-à-dire à l’organisation du plan directeur.

L’observation, telle que nous la voudrions voir s’affiner chez tous les Annonceurs, doit commencer par l’observation de soi-même. « Connais-toi toi-même », dit le sage. Car la connaissance de soi-même conduit tout naturellement, par comparaison, à la connaissance d’autrui, et c’est celle-là qui, dans l’occurrence, est la plus précieuse. Un Annonceur qui se sera lui-même analysé et étudié sous toutes ses faces, saura bien plus aisément analyser et étudier les autres, ceux à qui il veut vendre
la chose annoncée, et il parviendra à identifier, sa pensée, sa mentalité, à la pensée, à la mentalité du plus grand nombre. I1 se pénétrera ainsi des besoins et des goûts des majorités et pourra, dès lors, s’attacher avec plus d’adresse à lès satisfaire, en faisant abstraction complète de sa propre personnalité.
Molière, qui lisait ses comédies à sa servante, avant de les faire représenter, ne faisait pas autre chose que de l’observation. Il s’en rapportait à l’impression qu’elles produisaient sur l’âme fruste de sa domestique, parce qu’il jugeait que les sentiments de celle-ci correspondaient à ceux de la majorité de ses futurs spectateurs. Si sa servante riait, c’est que son public serait désarmé.

On a remarqué, cependant, que certains Annonceurs étaient souvent fort malhabiles à pénétrer la psychologie des majorités auxquelles leur publicité s’adresse, et il est arrivé que des personnes, qui n’étaient pas mêlées directement aux affaires d’un Annonceur, savaient mieux que lui apprécier les points faibles et les points forts de ces majorités et les faire servir à la cause de l’Annonceur. C’est pour cela qu’un spécialiste qualifié, un technicien de publicité compétent, peut rendre d’énormes
services aux Annonceurs. En Amérique, notamment, le concours d’un professionnel de ce genre est fort apprécié et largement rétribué..

C’est qu’on ne voit pas toujours soi-même de la même manière que le public, et c’est cependant une des qualités qu’un Annonceur doit posséder. Pour remédier à ce défaut, nous conseillons à l’Annonceur indécis de ne rien commencer sans avoir, comme Molière le faisait, consulté son entourage, ses amis, afin de recueillir les impressions que ses projets de publicité feront sur des personnes de condition, de mentalité et d’âge différents, et d’en tenir compté, si l’intérêt qu’ils lui
portent est le gage certain de leur sincérité. Il ne faudrait pas, toutefois, demander avis et conseils à des intellectuels manquant de sens positif, ou à des esprits aigris ou simplement chagrins, chez qui le sens critique est développé à l’extrême ; mieux vaut choisir, au contraire, des personnes d’une mentalité moyenne, de jugement sain et d’intelligence normale, sans métaphysique exagérée, c’est-à-dire des individus représentant, dans leur ensemble, en raccourci, les majorités auxquelles on
fera appel par la publicité.

Quand nous parlons des majorités susceptibles d’être touchées par la publicité, qu’on entende bien que nous ne voulons dire que les majorités relatives, très relatives même. Lés majorités relatives.

Un Annonceur, débutant dans la carrière, doit se garder soigneusement, dans le calcul du nombre d’individus du même pays, de la même langue, capables de devenir ses acheteurs, de comprendre dans le total tous ceux qui pourraient l’être. Il serait presque plus sage de supputer d’abord le nombre de ceux qui ne le seront pas, qui ne le seront peut-être jamais. Bien des déboires seraient évités par ce moyen.

Supposons que la masse des acheteurs théoriques soit évaluée à cent mille. Il faut déduire de ce chiffre :

– Ceux qui n’achèteront pas, parce qu’ils possèdent déjà un objet, un produit équivalent ou concurrent ;

– Ceux qui ne lisent pas la publicité et qu’on n’atteindra pas ;

– Ceux qui lisent la publicité, mais qui font profession de n’y ajouter aucune foi ;

– Ceux qui ne savent pas lire ;

– Ceux qui, quoique sachant lire, ne verront jamais la publicité qui s’adresse à eux, soit qu’ils ne lisent pas, précisément, le journal dans lequel cette publicité aura été insérée, ou qu’ils ne
passent jamais devant le mur où on aura fait placer une affiche, ou bien encore, ceux dont le nom et l’adresse, ne figurant sur aucun Bottin, sur aucun annuaire, sur aucun répertoire, ne pourront jamais être touchés par un imprimé.

Que reste-t-il, après cela, d’acheteurs certains? On tremble à l’idée de l’infinité de leur nombre, comparé à celui des acheteurs théoriques recensés auparavant.

C’est cependant sur la base de ce résidu, constituant le nombre éventuel d’acheteurs, que l’Annonceur doit établir tout son plan de publicité, s’il ne veut pas tomber dans des exagérations à tous points de vue décevantes, ne serait-ce qu’à propos de la fixation du prix de vente de la chose annoncée, lequel doit varier dans la mesure exacte où la publicité en modifie le prix de revient; ou bien il faudrait augmenter les prévisions de frais généraux afférents à l’affaire, deux stades, parfaitement distincts, et qui s’excluent mutuellement. Ce n’est pas sans de mûres réflexions et sans avoir expérimenté, éprouvé sa justesse que nous avançons cette théorie, et nous sommes convaincus que, les Annonceurs s’en étant pénétrés, ils auront en mains le fil d’Ariane qui les guidera sûrement dans le dédale des combinaisons auxquelles la publicité donne naissance.

On pourra opposer une période à l’autre, on ne pourra jamais les confondre, car ce sont deux routes parallèles qui ne se rencontrent jamais. L’une de ces routes est d’ailleurs bien plus courte que l’autre, en ce sens qu’elle mène moins loin.

Voyons un peu plus en détail ce que sont ces deux périodes.

Cigarettes Job
photo credit: lecourrier

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Source :

Titre : Traité pratique de publicité commerciale et industrielle. Le mécanisme de la publicité avec diverses applications / D. C. A. Hémet,… ; avec une préface de Emile Gautier

Auteur : Hemet, D.C.A (1866-1916)

Éditeur : “la Publicité” (Paris)

Date d’édition : 1922

Contributeur : Gautier, Émile (1852-1937). Préfacier

Contributeur : Angé, Louis. Éditeur scientifique

Type : monographie imprimée

Langue : Français

Format : 2 t. en 1 vol. (XXIX-250, 298 p.) : ill. ; in-8

Gallica

La publicité au début du XXeme siècle

La publicité et son fonctionnement décrits en 1922

La Publicité est-elle un art ou une science ? Elle est apparemment l’un et l’autre. Autrement, ce curieux Traité Pratique de Publicité, le premier ouvrage de ce genre publié en langue française, dont mon ami Hémet vient de me faire l’honneur de me communiquer les bonnes feuilles, n’aurait ni sens ni raison d’être. Que, tout d’abord, la Publicité soit un art, c’est l’évidence même; non seulement, elle met en oeuvre et à contribution, le cas échéant, tous les arts, jusques et y compris l’art de bien
dire — et la poésie elle-même — niais elle a enfanté, de toutes pièces, des arts nouveaux : l’art de l’affiche, par exemple, qui ne le cède pour l’envergure et la maîtrise à nul autre. Peut-être même aurait-on, dans une certaine mesure, le droit de dire qu’elle les a enfantés tous, la peinture, la sculpture, l’architecture ayant à toutes les époques, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours et dans
tous les pays, défrayé les publicités politiques, religieuses, militaires, commerciales, etc., dont peuples, princes, partis ou sectes avaient besoin pour rallier les enthousiasmes et susciter des sacrifices, au profit de leur ambition, de leur intérêt ou de leur orgueil. Combien, par le fait, de ces chefs-d’oeuvre dont nous admirons la beauté soi-disant désintéressée, n’ont été, dans leur inspiration initiale, que des réclames ou des enseignes?

Telle même que nous la comprenons aujourd’hui, sous sa forme restreinte et spécialisée au commerce et à l’industrie, la Publicité est en soi un art, voire même un art difficile et délicat, exigeant de ceux qui le pratiquent comme de ceux qui en font les frais, infiniment de tact, de savoir- faire et d’ingéniosité.

La Publicité est-elle en même temps une science? La question ne se pose même pas, tous les actes humains ou plutôt tous les phénomènes quelconques étant conditionnés par des rapports nécessaires dérivant de la nature des choses, dont la détermination est précisément objet de science.

La Publicité peut se définir: « L’ensemble des moyens de toutes sortes, destinés à faire connaître les produits du commerce et de l’industrie au plus grand nombre de personnes possible, de façon à suggérer le désir d’en faire l’acquisition au prix d’un sacrifice d’argent. » Il importe donc de savoir quels sont les meilleurs moyens d’obtenir ce double résultat dans le temps et dans l’espace, en fonction du milieu, des circonstances, de la clientèle, etc.. Il est, en effet, de toute évidence, que ces moyens varient avec les époques, avec les régions, avec les racés, avec les habitudes locales, avec le plus ou moins de facilité des communications, avec, l’état d’âme des multitudes ; ils ne sont pas aujourd’hui ce qu’ils étaient il y a vingt ans, ni ce qu’ils seront demain; les méthodes qui réussissent en Amérique, ne réussiraient pas, en dépit d’une légende qui a déjà fait d’innombrables victimes, en France où les conditions économiques et sociales sont si différentes. C’est à la science qu’il appartient de dégager de cet imbroglio les lois fondamentales auxquelles est subordonnée la
solution optima du problème.

Besogne d’autant plus ardue et compliquée que, une fois ces lois dégagées des faits-multiples et contradictoires qui les dissimulent, il reste encore à en tirer, pour chaque cas particulier, telle conclusion pratique que de droit. Il ne suffit pas de posséder à fond les principes de la mécanique pour être en mesure de dessiner et de construire une machine parfaite. Il ne suffit pas davantage d’être un psychologue émérite ni de connaître théoriquement les ressorts qui gouvernent les désirs et les volontés des hommes : il faut encore savoir manier ces ressorts, traduire ces théories en actes, en formules, en images susceptibles d’agir efficacement sur les volontés et les désirs, de façon à persuader le public qu’il est de son intérêt de consentir les sacrifices escomptés. Voilà comment et
pourquoi les spéculations de la Publicité-Science doivent se compléter de la technique Publicité-Art.

Telle est la thèse que l’ami Hémet soutient dans son Traité Pratique de Publicité avec la maestria, la précision, l’éloquence communicative que seule peut donner une longue expérience au service d’aptitudes natives hors de pair.

Il est permis de dire que ce livre vient juste à point, et que le besoin s’en faisait positivement sentir.

Sans doute, dans plusieurs pays, en Angleterre, en Allemagne, en Amérique surtout, la Publicité a fait déjà l’objet d’études systématiques qui ne sont point sans valeur. Mais jusqu’à ces derniers temps, en France du moins, l’empirisme y régnait en maître. Comme on n’en avait pas compris l’importance, une importance qui va en grandissant au fur et à mesure que les marchés s’élargissent et que la concurrence devient plus acharnée, elle fut, au début, monopolisée à peu près exclusivement par les charlatans et les faiseurs : ce qui acheva de la déconsidérer. Il fallut pourtant y venir : peut-être y vint-on même avec trop de furia, sans plus de souci des contingences que des principes généraux, et avec cette idée, bien française, « qu’on se débrouillerait toujours ». Beaucoup, à cette audace inconsidérée, ont perdu des plumes, si bien — ou plutôt si mal — que les préventions contre la Publicité se seraient irrémédiablement aggravées si certains triomphes sensationnels et de plus en plus nombreux, uniquement dus à son emploi judicieux, n’avaient
fini par démontrer aux plus sceptiques qu’il y la .là un instrument de travail de premier ordre, indispensable à qui veut faire du négoce, traiter des affaires et amplifier son champ d’action. Malheureusement, il n’en est sorti ni un système, ni une méthode, les triomphateurs imprégnés d’une méfiance plus démocratique encore que nationale, se gardant bien de vulgariser les heureux procédés auxquels ils avaient dû leur succès, si tant est qu’ils s’en fussent rendu compte eux-mêmes. (Ainsi s’explique l’incohérence et la confusion qui paralysèrent jusqu’à ces derniers temps la Publicité française, et l’incertitude de ses résultats.) Mais, chez nous, le bon sens, qui est, avec
l’instinct de la mesure, l’une des caractéristiques du génie de la race, ne perd jamais ses droits. Contrairement à nos traditions, nous n’aurons été, sur ce terrain, que les ouvriers de la onzième heure, mais certains indices du meilleur augure permettent d’espérer que nous aurons tôt fait de regagner l’avance perdue.

N’est-ce pas un signe des temps qu’une grande École commerciale, considérant que la Publicité doit être objet d’enseignement au même titre que les langues étrangères ou la comptabilité, ait cru devoir créer à. cet effet une chaire spéciale, et que le premier titulaire de cette chaire ait immédiatement éprouvé le besoin de faire oeuvre de vulgarisation, et, pour que nul n’en ignorât, d’inaugurer
une littérature!

Personne, au demeurant, n’était mieux qualifié que M. Hémet pour s’acquitter de cette tâche, dont il n’y a pas à se dissimuler les difficultés « d’essuyeur de plâtres ». Non seulement en raison de ses prédispositions personnelles, mais encore parce que, au cours d’une longue carrière exclusivement consacrée à la Publicité, tour à tour annoncier et annonceur, « conseiller » et « payeur », il lui a été donné d’envisager la question par les deux bouts de la lorgnette, d’en connaître les surprises et d’en
pénétrer le fin du fin.

Puisqu’on me fait, en général, la faveur d’admettre que je dois quelque peu m’y connaître, on voudra bien me croire si j’affirme qu’il me fait l’effet d’y avoir admirablement réussi.

Il faut lire ses pages si lumineuses et si fortes sur l’intuition des besoins du public (que la Publicité ne crée pas, sauf exception, mais qu’elle éveille ou qu’elle accouche), sur la « majorité relative » et le « potentiel d’intérêt », sur la limitation de la clientèle, sur le « phénomène de réceptivité », sur la loi de l’offre et de la demande (que la Publicité a pour fonction de corriger, sauf à la subir elle-même), sur la nécessité pour elle d’opérer dans « une atmosphère de sympathie », sur le rôle de « la
masse » en matière d’annonce, sur la distinction des deux publicités (la « Publicité directe, suggestive, à effet immédiat », et la « Publicité indirecte, obsédante, à effet différé »), etc., etc., pour se rendre compte des subtilités de cette science, des raffinements de cet art, et de la manière de s’en servir efficacement.

Quiconque s’intéresse à la Publicité, sous un titre quelconque, fût-ce par dilettantisme pur, comme on s’intéresse à un fait historique ou à un phénomène social, trouvera, là pâture à son goût. Il est même certain chapitre où sont analysées à traits rapides, mais de main de maître, les passions diverses (la curiosité, l’intérêt, la vanité, le sentiment delà propriété ou de la possession, la crédulité, la confiance, la pusillanimité, la cupidité), que je me permets de recommander aux ps3rchologues professionnels. Tout cela en une langue simple et claire, où se reconnaît l’homme qui, entraîné à calculer la valeur et la portée des mots, n’en emploie jamais d’inutiles ni d’impropres, et qui a vécu ses doctrines.

Le Traité Pratique de Publicité n’est pas seulement un livre utile : c’est un beau livre, car il fait penser, et je ne suis pas peu fier d’en avoir été choisi pour parrain par l’auteur. Son apparition consacre définitivement l’élévation en France, au rang d’institution économique et sociale, d’une forme de l’activité humaine trop longtemps abandonnée, sans critérium et sans méthode, aux caprices de la fantaisie individuelle.

La Publicité avait déjà ses maîtres et ses artistes, mais ils opéraient pour leur propre compte, comme qui dirait en court-circuit. Il lui manquait un évangile : M. HÉMET s’est chargé de le lui fournir.

N’oublions pas cependant que le plus génial manuel de stratégie ne suffit pas toujours pour gagner la bataille !

Emile GAUTIER. (préface)

Bucarest - Calea Victoriei - 15-03-2008 - 18h35
photo credit: Panoramas

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source :

Titre : Traité pratique de publicité commerciale et industrielle. Le mécanisme de la publicité avec diverses applications / D. C. A. Hémet,… ; avec une préface de Emile Gautier

Auteur : Hemet, D.C.A (1866-1916)

Éditeur : “la Publicité” (Paris)

Date d’édition : 1922

Contributeur : Gautier, Émile (1852-1937). Préfacier

Contributeur : Angé, Louis. Éditeur scientifique

Type : monographie imprimée

Le poseur d’affiche sous la restauration (1829)

L’afficheur sous la restauration (règne de Charles X)

« Dans presque toutes les communes rurales, c’est un Garde-champêtre ou un Appariteur de police qui est chargé de placarder les affiches, soit émanées des autorités publiques, soit publiées par les notaires ou par d’autres particuliers.

288. Aucun individu, même un-Garde-champêtre, ne peut être afficheur sans avoir été désigné par le Maire, sous les peines portées dans l’article 290 du Code pénal.(*)’.

289. Avant de placarder les affiches des particuliers, l’Afficheur doit prendre la permission du Maire (loi du 13 novembre 1791) qui vérifie s’il n’existe aucune contravention soit sous le rapport de la police, soit pour le, timbre ou la couleur du papier. (Art. 65 de la loi du 28 avril 1816. — Art. 77 de
la loi du 25 mars 1817.)

(*) « Tout individu qui, sans y avoir été autorisé par la police, fera le métier de crieur ou afficheur d’écrits imprimes, dessins ou gravures, même munis des noms d’auteur, im« primeur, dessinateur ou graveur, sera puni d’un emprisonnement de six jours à deux mois»

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Source

Publicité : l’image de la femme, l’affichage interactif, la publicité sur le web

Useful information —
photo credit: aleske

– L’image de la femme dans la publicité

Une polémique de plus autour de l’image de la femme dans la pub : le spot TV pour le fromage auvergnat a ravivé la colère des féministes. L’Express revient sur ces campagnes publicitaires taxées de sexisme…parfois à juste titre.

Lire l’article : « Ces pubs qui font hurler les féministes »


– Publicité et affichage interactif : les abribus tactiles de Disney

Orchestré par Posterscope-Carat, le dispositif permet de voter pour son nain favori depuis sept Abribus interactifs JCDecaux. Il suffit d’appuyer sur un bouton tactile qui comptabilise immédiatement le vote pour le nain représenté sur l’affiche.

Lire l’article : « Disney affiche ses nains dans Paris »


– L’Etat investit dans la publicité sur le web

Selon le directeur de l’information du gouvernement Thierry Saussez, l’État a significativement augmenté ses investissements publicitaires dans la presse cette année, en particulier sur Internet. Une stratégie « donnant-donnant » présentée comme un soutien à ce secteur frappé par la crise.

Lire l’article : « Publicité : l’Etat investit massivement sur le web »