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Tendance marketing : les marques passent au recyclage

Tendance marketing, engagement sincère, volonté de respecter des obligations RSE ou de la future loi anti-gaspillage  ? Dans tous les cas, un constat s’impose : les grandes marques sont de plus en plus nombreuses à communiquer sur leur pratiques éco-responsables.

Même s’il s’agit parfois de greenwashing, cette nouvelle attitude témoigne d’une prise de conscience des attentes des consommateurs.

En effet, à l’heure de l’urgence climatique et de la crise sanitaire, ces derniers veulent faire des emplettes en adéquation avec leurs valeurs. Ainsi, 67% des Européens achètent des produits meilleurs pour l’environnement, même s’ils sont plus chers (source). 

A leur échelle, les commerçants et les e-commerçants, même les plus petits, ont donc aussi intérêt à agir pour lancer des initiatives “éco-friendly” qui feront sens pour leurs clients.  L’idée est de mixer des actions écologiques (ex : utiliser de la PLV en carton) et d’autres qui sont davantage dans une dynamique “économie circulaire”.

Voici quelques exemples d’actions de Collecte et de Recyclage mises en place récemment :

tendance-marketing

Mattel veut recycler les poupées Barbie

Le marché du jouet, nullement impacté par la crise sanitaire (source), est souvent pointé du doigt pour le gaspillage qu’il génère. 120 000 tonnes finissent ainsi à la poubelle chaque année en France…

Les Barbie n’échappent pas à la règle, ni les autres jouets Mattel. La marque américaine réagit à ce problème en lançant le programme “Mattel PlayBack”. Cette opération de collecte, gratuite pour les particuliers, va permettre de récupérer les poupées Barbie,  petites voitures Matchbox et jeux de construction Mega. 

Les jouets seront ensuite recyclés par l’organisme TerraCycle. Ils vont devenir de petits granulés de plastique puis donner naissance à de nouveaux objets (ex : bancs urbains).  En parallèle, Mattel travaille aussi à la conception de jouets éco-conçus. 

D’autres illustrations de cette tendance marketing très “green”

  • Hasbro, également en partenariat avec TerraCycle, collecte et recycle le jeu de société Monopoly et Puissance 4, ainsi que le jouet Mon Petit Poney. 
  • L’Oréal a installé 330 bornes de collecte TerraCycle dans les magasins Carrefour. Avec un objectif : encourager le recyclage des emballages de maquillage (source).
  • Maître Coq a déployé 44 points de collecte dans les entreprises, les établissements scolaires et les locaux associatifs. Tous ses emballages de volaille pourront ainsi être recyclés (source) ;
  • Cristaline recycle ses bouteilles en plastique, qui sont collectées dans les Haut de France via des Ecobox implantées chez Lidl (source).
  • Orange renforce sa démarche de collecte de mobiles en lançant le programme “Re” (source).

Et vous ? Avez-vous lancé des opérations “recyclage” dans le cadre de votre activité professionnelle ? 

 

Stop-rayon “nouvelle génération” : désormais, c’est le produit qui bouge !

Il y a le stop-rayon classique, celui qui est utilisé dans tous les magasins et dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

Mais désormais, il y a aussi…le produit qui s’anime tout seul ! Cette technologie fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux : les vidéos qui montrent cette innovation sont devenues virales.

Imaginez : un client passe dans un rayon et c’est une boite de biscuit qui l’interpelle pour l’inciter à l’acheter ! Le directeur commercial de l’agence de publicité Optimark estime (source) que les ventes peuvent augmenter jusqu’à +150% en fonction des produits (contre +20% avec les supports PLV classiques). 

Zoom sur une PLV dynamique qui n’a pas fini de faire parler d’elle. 

Un support qui réinvente le stop-rayon

Ce robot, déjà déployé dans plusieurs pays, permet de réaliser des campagnes personnalisées.  Il est notamment possible de modifier le volume, sonore, de choisir la distance à laquelle il s’enclenche ou encore le temps d’attente avant de l’activer.

Ce petit boitier présente aussi l’avantage d’être durable. Il peut ainsi être utilisé pour de nombreux produits et campagnes, et conservé dans le temps. Il n’y a donc plus besoin de jeter les supports des campagnes après quelques semaines (ce qui est le cas avec les stop-rayons ou kakémonos classiques).

Plusieurs marques de la grande distribution ont récemment utilisé ce nouvel outil  : Ferrero et les Kinder CéréAlé, Le Chat, Président…

stop-rayon

Avant de généraliser l’utilisation de ces boitiers, il faut toutefois réfléchir à la mise en place d’une stratégie marketing pertinente tant pour les marques que pour les enseignes. Le risque majeur ? Banaliser cette technologie, ce qui pourrait avoir pour effet de lasser, voire d’irriter les consommateurs.

L’objectif doit être de créer la surprise, d’attirer le regard, sans agacer. Il faut donc trouver le bon dosage pour ne pas déclencher une réaction de rejet.  L’enjeu est d’autant plus important que la fréquentation des hypermarchés est en net recul (source) et que les Français sont aussi de plus en plus nombreux à utiliser le Drive. Il ne faudrait donc pas faire fuir les clients avec une publicité jugée trop intrusive !

Et vous, qu’en pensez-vous ? 

Blockchain : les marques s’emparent des crypto-monnaies…et ça marche !

La blockchain est encore peu connue du grand public et des TPE/PME. Pour nombre de personnes, elle se résume aux crypto-monnaies de type bitcoin ou ethereum.

Pourtant, il y a un autre support à surveiller de près : les NFT. Concrètement, il s’agit de tokens (jetons) à caractère unique qui représentent de véritables actifs numériques (ex : parts d’une entreprise, d’un artiste, d’un sportif, d’un personnage dans un jeu vidéo, un immeuble, une oeuvre d’art…).

Tout ce qui a de la valeur peut être “tokénisé” via la NFT. Cette blockchain s’appuie sur une technologie fiable, permettant aux détenteurs des tokens de garantir qu’ils en sont les propriétaires. Dans le milieu de l’art, cette technologie est déjà très utilisée (voir par exemple l’action du collectif Burnt Bansky).

Les marques n’ont pas tardé à s’emparer des NFT pour jouer sur la rareté et stimuler les collectionneurs afin de booster leur marketing digital.

blockchain et NFT en marketing

Blockchain et marketing : 5 exemples de stratégies réussies

Pizza Hut 

Pizza Hut commercialise désormais des parts de pizzas numériques sur la plateforme Rarible.  Une initiative qui a cartonné : la part la plus chère s’est vendue aux enchères 8824 $ (source).

Taco Bell

Comme Pizza Hut, Taco Bell met aussi en vente des tacos virtuels.  Pour faire parler de son opération marketing et accélérer le bouche à oreille, la marque n’a pas hésité à offrir aux 5 acquéreurs originaux un bon d’achat de 500 dollars (source).

RTFKT

La marque de design RTFKT a écoulé en 7 minutes son édition limitée de sneakers virtuels réalisée en collaboration avec le styliste Fewocious. Les 621 paires vendues ont rapporté 3,1 millions de dollars à l’enseigne (source).

Atari

L’enseigne crée sa propre crypto-monnaie et multiplie les projets basés sur la technologie NFT.  Atari compte aussi ouvrir prochainement son crypto-casino dans lequel les joueurs pourront venir dépenser leur argent virtuel (source). 

Oleksandra Oliynykova

Cette joueuse de tennis professionnelle a décidé de tokeniser son bras droit et son épaule. Les annonceurs propriétaires de NFT pourront y faire apparaître le message de leur choix.  Ce procédé pourra aussi être utilisé à des fins de sponsoring (source).  A noter que le milieu du sport est très friand des NFT, notamment la NBA (voir un exemple). 

Séduire la clientèle : la Réalité augmentée, une technologie bientôt incontournable

Séduire sa clientèle suppose d’anticiper les tendances marketing qui deviendront incontournables dans les mois et les années qui viennent.

D’où l’intérêt de regarder ce qui se passe du côté des grandes marques. En effet, les outils qu’elles mettent en place aujourd’hui peuvent modifier en profondeur les comportements des clients.

Pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux, elles sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à une technologie d’avenir : la réalité augmentée.

Voici deux exemples spécialement destinés à séduire la clientèle :

Adidas : Vivre l’expérience inédite du “Virtual try-on”

séduire la clientèle avec la réalité augmentée

Adidas et Snapchat ont fait appel à Digital Atomic Design pour créer une expérience 100% immersive sur le réseau social à l’occasion du lancement de la basket Originals ZX 2K Boost Pure.

Le résultat est bluffant :

  1. Le client pointe la caméra vers ses pieds ;
  2. Etape par étape, il assiste à la création des chaussures ;
  3. Il peut ensuite les essayer via une expérience de try-on. Il est même possible de visualiser chacun des 3 coloris, en temps réel. 

La réalité augmentée avait déjà été utilisée dans l’univers de la mode mais jamais jusqu’à présent dans le secteur de la basket. 

Séduire la clientèle comme Coca-Cola : la Beatbox en réalité augmentée

la beatbox en réalité augmentée de coca-cola

Toujours sur Snapchat, Coca-Cola s’est donné les moyens de se faire remarquer sur Spotlight, la section dédiée aux vidéos virales. Il s’agit de la première marque à s’aventurer sur cette nouvelle fonctionnalité du réseau social destinée à concurrencer Tik-Tok.

Parmi tous les formats proposés, il y a notamment une Face Lens. L’idée : inciter les internautes à s’amuser en faisant du beatbox avec les sons iconiques de la dernière campagne Coca-Cola

La marque cherche ainsi à créer un buzz pour atteindre les 100 millions d’utilisateurs du réseau social, toujours en quête de contenus ludiques et originaux à partager. Elle renforce aussi son image de marque auprès des jeunes et dynamise considérablement sa communauté. 

Comment expérimenter la 3D sans se ruiner ?

En fonction de votre secteur d’activité, il peut être utile de commencer à tester le potentiel de la réalité augmentée pour prospecter et/ou fidéliser la clientèle.  On imagine très bien la touche de “waow” que cela peut mettre dans le cadre d’un évènement organisé par une petite entreprise !

Pour éviter de plomber votre trésorerie ou si vous n’avez pas de grosses connaissances en développement, le mieux est d’utiliser un logiciel de CMS en réalité augmentée. Vous pouvez par exemple tester des outils tels que Augment ou Kaviar, pour ne citer qu’eux. 

 

 

Ilv ou information sur lieu de vente et Plv

ILV ou l’Information sur le lieu de vente regroupe tous les éléments de signalétiques présents sur un lieu de vente. Ces derniers ont été conçus pour rediriger les clients vers les stands ou les produits qu’ils cherchent.

ILV, information sur le lieu de vente

L’ILV a pour seul objectif l’orientation et le transfert des informations utiles vers les publics cibles. Contrairement à la PLV, la publicité sur le lieu de vente, l’information sur le lieu de vente ne met pas en avant ni un produit, ni une marque. De plus, si la PLV lui est disposée dans un local pour une durée déterminée, l’ILV quant à elle aura une place permanente. La PLV et l’ILV sont deux techniques appartenant au merchandising. Vu qu’elles possèdent les mêmes objectifs, vendre plus, elles ont quand même tendance à empiéter l’une sur l’autre. En guise d’exemple, on peut citer les affiches et les bornes digitales. Dans les grands centres commerciaux, ces deux supports sont utilisés pour la localisation des enseignes.

ilv

Différence entre PLV et ILV

La PLV est une technique qui sert à promouvoir un produit ou une marque dans un magasin. Utilisés de façon non permanente, les éléments ou les mobiliers de la PLV, la plupart du temps cartonnés, sont fournis par le fabricant du produit lui-même. En ce qui concerne l’ILV, elle a pour mission d’informer, de guider et d’orienter les clients via les signalétiques. La plupart du temps, l’ILV est mise en place de façon permanente par le distributeur lui-même. La PLV est une publicité assez rigide qui fonctionne comme un cadre photo. Sur son dos, il est équipé d’un appui incliné, cela facilite son installation sur un comptoir. Pour la regarder, il faut se placer très près. Il existe aussi des PLV, grand format, qui servent de support de diffusion pour les produits d’une marque. Il s’agit de l’ensemble de tous les moyens de communication mis en place par les entreprises pour la promotion de leurs produits sur le lieu de vente. Pour cela, il fait appel aux techniques du merchandising.
L’Information sur le lieu de vente est une technique marketing qui permet de guider, d’orienter les clients vers les produits qu’ils veulent acheter. Au cas où les supports utilisés seraient identiques, ceux de l’ILV vont diffuser les messages informatifs tandis que ceux du PLV font passer des messages commerciaux.

Développement de l’ILV dans un ensemble de points de vente

On peut installer une borne interactive pour que les clients puissent localiser rapidement les produits qui les intéressent. En fonction de ce qu’ils recherchent, chacun peut avec exactitude situer l’endroit où il se trouve. L’installation de l’ILV réduit énormément le nombre de visites écourtées puisque les clients se lassent facilement quand ils doivent faire le tour des rayons. Avec l’ILV, l’idée que les clients se font sur le magasin va complètement changer, chaque visite sera encore plus agréable. Concernant les visites rapides, elles vont augmenter puisque le point de vente est facile à trouver.