Le mannequin au XIXe siècle

Le mannequin tel qu’il est présenté à la fin du XIXe siècle.

Le mannequin est avant tout pour les dictionnaires officiels une figurine pour les Beaux-Arts  permettant aux illustrateurs de dessiner ou reproduire des situations ou des scènes faisant appel à l’être humain ou l’animal. La notion de mannequin comme figure de vitrine ou être humain présentant un costume ou une robe n’est pas encore apparu.

Mannequins début XXe siècle

« Le mannequin dont les artistes font usage est destiné à suppléer, dans certaines circonstances, pour les figures drapées, au modèle vivant c’est une figurine en bois, d’une structure conforme aux règles de l’anatomie humaine, et qui, grâce au jeu de ses articulations
mobiles, se prête à toutes les attitudes, à tous les effets de ligne et de geste que l’on peut désirer. Cette figurine est placée sur un support, et un coup de pouce suffit pour lui donner la position voulue. Le peintre, le dessinateur surtout ont là un précieux auxiliaire en effet, il n’est pas
toujours indispensable de recourir à la nature, et, lorsqu’il s’agit de certaines poses pénibles, qu’il serait difficile ou même impossible d’obtenir du modèle, comme celle d’une figure ailée suspendue dans les airs, le mannequin, avec sa docilité mécanique et son absolue immobilité, peut rendre
d’incomparables services. Il est d’un emploi presque indispensable dans l’exécution d’un portrait de femme en pied, pour les plis, si aisément dérangés, des étoffes et des robes.- Les dimensions des mannequins d’artistes varient naturellement depuis la grandeur naturelle jusqu’à une taille très exiguë les plus petits sont particulièrement à l’usage des illustrateurs et des caricaturistes. »

Mannequin début du XXe siècle tel que paru dans une revue