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Bitcoin : la nouvelle monnaie du futur ?

On en parle : le bitcoin Un nouveau système monétaire pour le moins original, le Bitcoin, intrigue depuis quelques mois le microcosme économique qui jusque là avait semblé ignorer jusqu'à…

Feu d’artifice et promotion

Le feu d’artifice un moyen de promotion et de publicité ?

Le titre vous étonne ? Le feu d’artifice est pourtant employé depuis fort longtemps par le pouvoir ou les pouvoirs comme moyen de manifester, présenter une puissance temporelle face à un public friant de ce type de spectacle. Le feu d’artifice fait appel à ce qu’il y a de profond chez l’être humain au niveau des émotions et du ressenti car il est lumière dans la nuit, bruit dans le silence, mouvement dans l’immobilité du ciel. Il participe au rappel de la conquête du feu, de sa maîtrise progressive et de sa transformation en divertissement. Les rois de France le comprirent bien qui mirent le feu d’artifice au service de leur politique comme Louis XIV qui l’employa très souvent dans ses fêtes à Versailles, notamment lors des plaisirs de l’île enchantée.

[flv:/flash/pat.flv 400 300] Ci dessus tir d’un feu d’artifice automatique

Mais, quel rapport entre le feu d’artifice  avec le marketing et une politique de promotion ?

Le rapport est plus évident qu’il n’y paraît ; le feu d’artifice peut être utilisé

  • pour le lancement d’un produit
  • lors d’une date anniversaire
  • à l’occasion d’un séminaire
  • comme cadeau d’entreprise ou lot

L’avantage du feu d’artifice est qu’il ajoute une notion d’émotion et de vécu personnel festif à l’évènement que vous gérez et qu’au delà du contenu publicitaire ou professionnel il laissera une trace mémorielle souvent plus importante et rémanente que l’évènement lui-même.

Vous disposez de plusieurs types de feu d’artifice pour un évènementiel publicitaire

le grand feu d’artifice spectacle : il faut avoir un budget conséquent pour construire quelque chose qui ne minore par votre évènement

le bouquet suprise : court dans le temps, intense dans la construction il frappe les imaginations

le feu d’artifice automatique : il permet aux petites structures ou budgets limités d’introduire une notion de fête dans le déroulement de votre journée ; le feu d’artifice automatique peut aussi être offert en cadeau. Ce produit à l’avantage de fonctionner seul, sans infrastructure ni personnel spécialisé.

Donc pensez-y : le feu d’artifice = outil de promotion émotionnel et rémanent.

Grand feu d'artifice

Grand feu d’artifice

Enseignes et boutiques d’Autrefois

L’enseigne et la boutique depuis le Moyen-Age

Enseigne

Les maisons anciennes étaient désignées par des enseignes sur lesquelles se trouvaient des images de saints ou des indications empruntées à la topographie de la ville et à la profession des habitants. Le plus souvent, ces enseignes étaient supportées par des potences en fer forgé, dont quelques-unes, décorées d’enroulements et d’ornements en tôle repoussée, ont mérité d’être conservées dans les musées publics et dans les collections particulières. Les dessinateurs Bérain, Hastié, Fordrin et d’autres serruriers du XVII siècle ont publié des modèles de potences qui sont d’une très gracieuse invention.

Il existait aussi des enseignes de maisons sculptées dans la pierre, qui ont été recueillies par suite de l’intérêt qu’elles offraient pour l’étude des mœurs et des costumes du moyen âge et de la Renaissance. Ce sont, en réalité, des enseignes parlantes, sur lesquelles sont représentés des intérieurs de boutiques, des scènes historiques, des ouvriers à leur travail et des animaux fantastiques. Plusieurs de nos peintres ont parfois employé leurs pinceaux à tracer des enseignes.

Avant Chardin et Géricault, on peut citer Antoine Watteau, dont le tableau qu’il avait exécuté pour la boutique de son ami, Gersaint, marchand de tableaux au pont Notre-Dame, est aujourd’hui conservé dans le palais de Berlin. On voit encore, au-dessus de l’entrée des auberges de province, les panneaux de tôle peinte qui servent d’indication aux voyageurs et aux étrangers en quête de domiciles momentanés.

Source : la grande Encyclopédie

Un support d'enseigne

Un support d'enseigne

 

La boutique et son enseigne

Des baies, des ouvertures, des enfoncées noires et profondes ; ce sont les boutiques d’autrefois, les boutiques qui nous ont été soigneusement transmises par le dix-huitième siècle.

Les boutiques où s’entassent mille marchandises, où se fait un négoce actif et constant ; les boutiques dont le fond est comme une véritable remise d’objets divers, tandis que, devant, sur le seuil, apparaissent, accortes et pimpantes, les belles marchandes esquissées d’une pointe légère en quelque galant almanach, suivant la mode du jour. Les boutiques grandes ouvertes, mais sans fracas, sans luxe de devanture, sans nulle recherche de réclame extérieure, encombrante, envahissante; les boutiques qui, chose bien particulière, donnent aux rues anciennes l’impression d’une sorte d’exposition permanente, sans jamais se déverser sur la rue.

Elles ne connaissent point les attirances des vitrines éclatantes et, cependant, elles sont agrippantes, raccrocheuses, par le va et vient continu des boutiquiers sur le pas des portes ; elles font partie intégrante de la rue et, cependant, c’est pour l’arrière qu’elles réservent leurs trésors.

Elles s’ouvrent sur la rue, elles se laissent voir, elles constituent le décor des voies publiques, elles ont besoin du passant ; il leur faut la vie, la circulation, le mouvement, et à les voir emmagasiner en des recoins ce que nous prenons tant de peine à exposer, à aligner en bonne place, à mettre en « montre », l’on peut se demander si, même contre leur intérêt immédiat, elles ne participèrent pas à cette antipathie d’autrefois – véritable mépris de grand seigneur- pour tout ce qui tenait à l’extérieur. La boutique roturière héritant, sans s’en douter, des prétentions, des ridicules gentilshommesques de la noble, porte-cochère, voilà qui n’est point banal !

Car alors – et c’est là, très certainement, la caractéristique de l’époque – il n’y a pas plusieurs sortes de boutiques, la boutique riche, élégante des quartiers aristocratiques, la boutique étroite, sombre, minable des quartiers populaires. II y a – et ne revient-on pas à cela de nos jours, tant le présent se greffe sur le passé – les quartiers commerçants, industriels, en lesquels se concentre le trafic, les rues marchandes ou mercières, Lyon nous en donne l’exemple, et les quartiers du dolce farniente, aux somptueux hôtels, aux orgueilleuses façades soigneusement emmurées.

Rarement hôtels et boutiques fraternisent, quoique cependant, à Lyon, comme à Paris, l’on puisse citer telles rues où, – profanation, – l’on vend, l’on commerce ouvertement à côté des nobles portes-cochères hermétiquement fermées, dont l’huis, sous la garde du suisse, ne s’ouvre qu’à bon escient.

Et c’est ainsi que, côte à côte, se trouveront enregistrés, lorsque le numérotage des maisons s’imposera, hôtels murés, fermés, tournant le dos à la rue, en mille façons précautionnés contre elle, et boutiques ouvertes à tout venant, boutiques qui sont à la fois le musée et la vie de la Rue, qui amusent et charment le promeneur et qui s’efforcent de répondre à tous les désirs de l’acheteur.

La boutique à travers les âges, ce serait certes un piquant panorama plein d’imprévu et riche en comparaisons. Ici même, seront notées par le crayon certaines différences caractéristiques entre un passé qui n’est plus et un présent qui n’est pas encore parvenu à son complet épanouissement ; mais, pour l’instant, j’entends ne point sortir des généralités.

Tout le moyen âge, au point de vue négoce, tient dans la boutique privée de porte extérieure, prenant jour par cette vaste baie à hauteur d’appui, sur le rebord de laquelle on aligne, on entasse la marchandise à moins qu’on ne la suspende, qu’on ne l’accroche au dessus. Pour acheter point besoin d’entrer : c’est la petite baraque de nos foires, en pierre au lieu de bois, fixe et non nomade.

La boutique qui se peut voir sur toutes les compositions destinées à fixer la physionomie des métiers d’autrefois – telles les planches célèbres signées Jean de Vriesc, Josse Amman, Abraham Bosse ; – la boutique que ne manquent jamais d’indiquer les dessinateurs des amusantes vues d’optique ou des prospects (sic) de villes – la boutique qui se retrouve encore en maintes cités anciennes; la boutique dont Lyon, à lui seul, fournirait plus d’un intéressant spécimen.

A vrai dire un appartement de plein pied, dans lequel on commerce; où la « monstre » se fait de et par l’ouverture de la baie, de cette baie qui sera bientôt la fenêtre et derrière laquelle se verront au travail les artisans, orfèvres, armuriers, coffretiers, potiers, tailleurs, fourreurs, cartiers, cordonniers. Toute la lyre !

Telle une boite hermétiquement fermée s’ouvrant à l’aide de volets qui s’accrochent et de planches à charnières qui retombent.

Calfeutré en son huis, le marchand paisiblement attend l’acheteur; c’est la première période du négoce; la simple réponse à la demande du client.

Mais bientôt le même marchand vient à l’acheteur et la boutique se déverse sur la rue : c’est la seconde période.

A beaux deniers comptants il a obtenu la permission d’étaler et la Police, nous disent les anciens traités sur la matière, considère comme étalages « tout ce que les marchands et les artisans mettent et avancent sur les rues pour leur servir de montres ou d’enseignes » – en un mot tout ce qui est extérieur.

Et savez-vous en quoi consistent ces multiples objets ? Les règlements de voirie vont nous l’apprendre. En auvents, en bancs, en comptoirs, en tables, en selles, en pilles, en taudis (sic), escoffrets, chevalets, escabelles, tranches. Saillies mobilières venant faire concurrence aux saillies réelles, empiétant comme elles sur la rue et gênant, rétrécissant d’autant plus le passage qu’elles accaparent la chaussée elle-même.

En tous pays, en toutes villes, dès la fin du quatorzième siècle, les ordonnances contre cet envahissement très particulier ne se comptent plus.

C’est le commencement de la lutte qui se renouvellera sans cesse, qui dure encore, toujours aussi ardue, et qui, sans doute, jamais ne prendra fin. Et combien humaine cette lutte ! Le boutiquier ne voyant que lui, n’ayant cure que de son intérêt privé, veut étaler dehors et s’étaler le plus possible ; les municipalités prétendent sauvegarder les intérêts et le bien de tous, la Rue, et pour ce faire, elles frappent le boutiquier de droits spéciaux, dits droits de voirie.

D’abord, on avait voulu supprimer radicalement les étalages, tout empiétement extérieur: il fallut y renoncer, et l’ordonnance de 1404, tout en les restreignant, ne put que les consacrer juridiquement.

Ecoutez ce que dit à ce propos l’auteur, toujours renseigné, du Traité de la Police: « Les marchands augmentèrent peu à peu leurs étalages ; la mauvaise interprétation qu’ils donnoient à cette ordonnance put leur servir de prétexte; la jalousie de commerce se mettant de la partie, ils s’habituèrent a les pouffer si avant dans les rues qu’ils en occupoient presque toute la largeur, en sorte que l’on ne pouvoit y passer librement, ni à pied, ni à cheval. Cette licence donna lieu au Magistrat de Police de renouveler les anciennes défenses et de publier une ordonnance, le 12 décembre 1523, par laquelle il défendit à tous marchands et artisans d’eftaller leurs marchandifes sur rues, hors leurs ouvroirs, afin de n’empescher la voye publique. »

« Hors leurs ouvroirs ». Retenez bien ceci, car, à Lyon comme à Paris, comme partout, ce sera le point discutable.

L’ouvroir ! n’est-ce pas la baie qui ouvre sur la rue, la tablette sur laquelle les marchandises se placent « en monftre », l’étalage intérieur; donc, pour ainsi dire, la boutique elle-même avec tous les objets de son commerce.

Mais la boutique, elle, prétend se continuer sur la chaussée; comme si elle grosse toile qu’elle se met devant, – trois choses souvent proscrites, elles aussi, et autant de fois rétablies par les règlements.

Si bien que, par certains côtés, cette lutte entre les marchands et les magistrats de police, pour ou contre la prise de possession de la rue, se pourrait facilement comparer à la lutte soutenue par le pouvoir royal contre l’aristocratie qui, elle aussi, ne veut pas rentrer dans le rang; qui, elle aussi, entend parader au dehors et n’en faire qu’à sa guise.

N’est-ce pas Montaigne qui, en un de ses voyages, parle des boutiquiers qui vous agrippent au passage et, volontiers, vous feraient trébucher contre leurs ballots de marchandises pour tirer ainsi quelque profit de votre chute. Tels les chevaliers bardés de fer et la lance au poing, qui venaient, autrefois, attendre les marchands et leurs convois au coin des bois profonds ou des brusques tournants. La comparaison n’est-elle point toute indiquée !

Ce sont des volets pleins, ce sont des portes pleines – là où l’entrée n’a pas lieu par l’allée – qui ferment les boutiques du moyen âge. De jour, elles se déversent par leurs bancs, par des meubles qui constituent de véritables râteliers à marchandises, tandis que quantité d’autres objets s’accrochent dessous et autour l’auvent. Tout un brinqueballage! Tout un étalage extérieur! Telles encore les boutiques de Berne, sous leurs pittoresques arcades; telles encore les boutiques de certaines villes allemandes, Nuremberg et autres.

Mais vers le milieu du dix-huitième siècle, cette exterritorialité encombrante a dû disparaître; il ne reste plus que quelques objets peu volumineux, comme en les jolies images de Binet pour les Contemporaines, de Restif.

embarras dans une grande ville

embarras dans une grande ville

Source :

Titre : L’enseigne : son histoire, sa philosophie, ses particularités, les boutiques, les maisons, la rue, la réclame commerciale à Lyon / John Grand-Carteret ; croquis vivants de Gustave Girrane

Auteur : Grand-Carteret, John (1850-1927)

Éditeur : H. Falque et F. Perrin (Grenoble)

Date d’édition : 1902

Contributeur : Girrane, Gustave. Illustrateur

Carton, cartonnage et publicité

Le cartonnage et la PLV

Leader des matières utilisées pour la création des outils en PLV jusqu’en 2007 (37 %), le carton voit sa position affaiblie par Carton et plvl’émergence des matières plastiques plus sophistiquées. En 2008, il ne représentait plus que 20 % des matériaux utilisés. (1)

Cependant, cette tendance est encore trop récente pour en tirer des conclusions sur le long terme. Le marché de la communication vient de connaître des modifications structurelles importantes : l’impact de la crise économique, l’investissement massif en PLV d’enseignes spécialisées dans la cosmétologie, les récentes avancées technologiques…sont autant de facteurs qui expliquent le recours à de nouveaux matériaux même dans les supports de la PLV traditionnelle.

Le carton conserve toutefois de nombreux atouts par rapport aux matières plastiques.

Plus économique, obtenu avec un minimum d’encombrement et de faibles impératifs techniques, il offre une grande latitude à la créativité pour assurer la promotion sur le lieu de vente.

La Fédération Française du Cartonnage (2) souligne que « le cartonnage PLV est essentiellement dynamique puisqu’il peut se renouveler fréquemment : en un mot il est vendeur ! ».

Patrick Robert, PDG d’Idea Forme (spécialiste du merchandising) confirme : « L’éphémère demeure un bon secteur d’évolution. Nous contribuons en qualité de testeur des marques, par notre création PLV carton, aux lancements de nouveaux produits, un mouvement constant tout au long de l’année » (3)

Le carton peut d’ailleurs être couplé avec d’autres matières premières pour créer de nouveaux supports de vente entièrement innovants.

Ferrero a choisi cette solution pour créer une boutique éphémère en plein cœur du centre commercial de la Défense, à Paris, et nommée « L’Avenue Ferrero ». (4) Cette idée originale, composée de dispositifs modulables construits sur la base de grandes arches et de panneaux (en carton et en bois) recréant l’univers de la marque, est d’ailleurs nominée aux Popai Awards Européens 2009 (5).

Si l’intérêt financier présenté par le carton n’est plus à démontrer, il faut aussi situer le recours à ce mono-matériau dans une perspective plus globale.

Le choix du carton est en effet porteur d’une véritable démarche identitaire de la part de l’entreprise.

Matériau recyclable par excellence, il véhicule les valeurs de l’enseigne en matière de développement durable : en optant pour un engagement responsable, les entreprises répondent aux inquiétudes des consommateurs.

L’affichage de cette prise de position éthique n’est toutefois intéressant que s’il reflète une orientation réelle de l’entreprise en matière d’écologie.

Les enseignes qui seraient tentées de communiquer sur un produit biodégradable alors que leurs politiques générales ne respectent pas les normes environnementales (on parle alors de « greenwashing » ou « blanchiment écologique »), fragilisent largement le capital confiance dont elles bénéficient auprès du consommateur, ce qui peut se révéler catastrophique en période de crise.

L’enjeu est pourtant essentiel, tant au niveau du respect de l’environnement que de celui de l’image de marque de l’enseigne : le développement durable représente le troisième critère de choix des acheteurs, après le coût et la qualité. (6)

Et pour 74% des Français (7), les publicités pour des marques ou des entreprises mettant en avant des effets bénéfiques pour l’environnement retiennent leur attention (IFOP – décembre 2007).

L’impact de cette prise de conscience collective est conséquent.

Certains publicitaires se sont même regroupés au sein d’un Collectif (Collectif des publicitaires pour l’éco-innovation) pour guider les choix futurs des professionnels du secteur. (8).

Face à ce contexte, le choix du carton pour la mise en place d’actions promotionnelles sur le lieu de vente revêt une ampleur stratégique.

Chez Mars PF, Christine Valentin, responsable du développement durable du département achat, a mis en avant l’action volontariste de l’enseigne : privilégier et faciliter le recyclage sont devenus une priorité. Le choix de la PLV carton s’est alors imposé «en raison de sa biodégradabilité. » (9)

Dans un proche avenir, les présentoirs en carton devraient donc à nouveau être plébiscités par les entreprises. Un groupe de travail sur le recyclage de la PLV, dirigé par Jean-Louis Paul (PDG des Cartonnages Gil) a même été créé à l Institut Français de la communication et de la publicité sur le lieu de vente.

Sources :

1 – Popai France, Institut Français de la communication et de la publicité sur le lieu de vente ()

2 – Fédération Française du Cartonnage

3 – Marketing Point de Vente

4 – Marketing-professionnel.fr

5 – Popai Awards Européens 2009

6 – IMS Groupe, Plate-forme de services pour l’édition et la PLV

7- IFOP décembre 2007 sur le développement durable

8 – Collectif des publicitaires pour l’éco-innovation

Octave Mouret ou le commerce triomphant -II-

Le palais de la consommation

Zola présente au lecteur le palais qui va tout à l’heure accueillir une foule venue pour adorer et consommer.

Espace ...

Espace ...

« Vers deux heures, un piquet d’ordre dut faire circuler la foule et veiller au stationnement des voitures. Le palais était construit, le temple élevé à la folie dépensière de la mode. Il dominait, il couvrait un quartier de son ombre. Déjà, la plaie laissée à son flanc par la démolition de la masure de Bourras, se trouvait si bien cicatrisée, qu’on aurait vainement cherché la place de cette verrue ancienne ; les quatre façades filaient le long des quatre rues, sans une lacune, dans leur isolement superbe.

Sur l’autre trottoir, depuis l’entrée de Baudu dans une maison de retraite, le Vieil Elbeuf était fermé, muré ainsi qu’une tombe, derrière les volets qu’on n’enlevait plus ; peu à peu, les roues de fiacres les éclaboussaient, des affiches les noyaient, les collaient ensemble, flot montant de la publicité, qui semblait la dernière pelletée de terre jetée sur le vieux commerce ; et, au milieu de cette devanture morte, salie des crachats de la rue, bariolée des guenilles du vacarme parisien, s’étalait, comme un drapeau planté sur un empire conquis, une immense affiche jaune, toute fraîche, annonçant en lettres de deux pieds la grande mise en vente du Bonheur des Dames. On eût dit que le colosse, après ses agrandissements successifs, pris de honte et de répugnance pour le quartier noir, où il était né modestement, et qu’il avait plus tard égorgé, venait de lui tourner le dos, laissant la boue des rues étroites sur ses derrières, présentant sa face de parvenu à la voie tapageuse et ensoleillée du nouveau Paris. Maintenant, tel que le montrait la gravure des réclames, il s’était engraissé, pareil à l’ogre des contes, dont les épaules menacent de faire craquer les nuages. D’abord, au premier plan de cette gravure, la rue du Dix-Décembre, les rues de la Michodière et Monsigny, emplies de petites figures noires, s’élargissaient démesurément, comme pour donner passage à la clientèle du monde entier.

Puis, c’étaient les bâtiments eux-mêmes, d’une immensité exagérée, vus à vol d’oiseau avec leurs corps de toitures qui dessinaient les galeries couvertes, leurs cours vitrées où l’on devinait les halls, tout l’infini de ce lac de verre et de zinc luisant au soleil. Au-delà, Paris s’étendait, mais un Paris rapetissé, mangé par le monstre : les maisons, d’une humilité de chaumières dans le voisinage, s’éparpillaient ensuite en une poussière de cheminées indistinctes ; les monuments semblaient fondre, à gauche deux traits pour Notre-Dame, à droite un accent circonflexe pour les Invalides, au fond le Panthéon, honteux et perdu, moins gros qu’une lentille. L’horizon tombait en poudre, n’était plus qu’un cadre dédaigné, jusqu’aux hauteurs de Châtillon, jusqu’à la vaste campagne, dont les lointains noyés indiquaient l’esclavage. »

Zola : Au Bonheur des Dames

Source : inlibroveritas

Animation originale : le jukebox électronique

Le nouveau jukebox électronique programmable !

De la musique et de la vidéo à volonté

Le jukebox ! Voici la renaissance d’un outil d’animation qui a fait la joie de générations d’utilisateurs en créant une convivialité autour de morceaux de musiques.  L’arrivée du CD sonna sa disparition.  L’arrivée des techniques de compression de données permettant de gérer le flux musical comme un flux informatique ordinaire permet sa renaissancr (penser à l’universel MP3 !). Nous vous présentons ci-dessous un jukebox électroniquepermettant une animation musicale et vidéo de qualité, facile à gérér qui peut convenir aux professionnels comme aux particuliers.

le jukebox électronique modèle "Premier"

PRESENTATION TECHNIQUE DU MODELE « PREMIER PRO » et « PREMIER PRIVE »

SYSTEME du JUKEBOX

Architecture-système entièrement électronique: toutes opérations de sélection/chargement/lecture des morceaux programmables s’opèrent sans aucun appareillage mécanique.

► Ecran d’interface tactile 19′ technologie résistive 5 fils (taches et salissures n’altèrent pas son fonctionnement):

  • Page d’accueil (Pro) comportant fonctions: mode d’emploi; horloge; fenêtre d’inscription Nom de l’Artiste/Titre du morceau en cours de lecture s’il y en a un; accès gratuit aux pages de programmation/sélection par simple impulsion du doigt en n’importe quel endroit de l’écran.
  • Pages de programme et sélections comportant chacune 50 étiquettes avec nom de l’artiste et de la chanson; deviennent actives pour la sélection (tactile) à partir de l’insertion des pièces appropriées dans le monnayeur (Pro). Bouton de navigation de chaque côté de l’écran pour passer d’une page à la suivante ou à la précédente (passage immédiat). Barre d’indication du nombre de chansons à sélectionner en rapport à la somme introduite, avec déduction du nombre restant après chaque sélection (Pro). Fenêtre d’inscription Nom de l’Artiste/Titre du morceau en cours. Fenêtre d’indication à l’utilisateur des trois derniers morceaux qu’il a sélectionnés. Bouton de consultation de la Playlist (c’est-à-dire des morceaux en instance de lecture – s’il y en a – dans l’ordre de leur programmation).

► Accès gestion système par trappe arrière à serrure de sûreté:

  • Chargement ou modification de la programmation par clé USB: l’interface recevant la clé contenant les fichiers est équipée d’un système à voyants (rouge/vert), pour permettre à l’administrateur de savoir quand le processus de chargement est terminé à partir de l’insertion de la clé. L”initialisation (ou la réinitialisation) de la programmation ou de ses changements est en suite automatique à l’écran dans chaque étiquette concernée.
  • L’administrateur dispose de la possibilité d’ouvrir un écran de maintenance par capteur d’empreinte fonctionnant par reconnaissance digitale (Pro): l’écran ouvre sur 3 choix possibles: 1) Mode programmation sous-traitée (insertion de la Clé fournie, pour une programmation calibrée en 200 titres sur 4 pages); 2) Programmation personnelle (libre choix du nombre de morceaux et du nombre de pages – jusqu’à 500 morceaux sur 10 pages); 3) Consultation du nombre de fois où chaque morceau a été sélectionné sur un laps de temps donné (avec possibilité de remise à zéro).
  • Sortie pour haut-parleurs additionnels.
  • Sortie pour écran vidéo (le système peut accepter des fichiers audio-visuels).
  • Accès caisse du monnayeur (Pro). Il accepte toutes pièces de 10 cts à 2 €. Ne rend pas la monnaie.

► Audio: alimentation et ampli spécifiques, 2 x 60 Watts:

  • 2 haut-parleurs en position haute latérale angles inférieurs écran.
  • 1 caisson de basses de 100 Watts en position centrale basse.

► Attractivité lumineuse: système de leds (avec interrupteur) inséré à l’arrière du capot supérieur de façade.

► Télécommande infrarouge pour fonctions Marche/Arrêt et volume sonore (bouton réglage manuel arr. machine

Le jukebox électronique