Déjà la 5G : avancée ou marketing

La 3G n’est pas encore morte, la 4G encore bien peu présente sur le territoire malgré une campagne marketing jamais vu que déjà les opérateurs téléphoniques pensent à l’avenir. C’est…

Bitcoin : la nouvelle monnaie du futur ?

On en parle : le bitcoin Un nouveau système monétaire pour le moins original, le Bitcoin, intrigue depuis quelques mois le microcosme économique qui jusque là avait semblé ignorer jusqu'à…

Publicité : réussir une campagne de buzz, les musées d’entreprise, rajeunir son image de marque

– Réussir sa vidéo de buzz : comment doper votre visibilité

ConseilsMarketing accueille Valérie PIOTTE de l’agence de communication HighCo 3.0‏ qui nous témoigne de son expérience sur une campagne de Buzz sur la cible des adolescents…et vous livre 8 conseils gratuits pour réussir

Lire l’article : « Transgressez les règles pour séduire les jeunes… »


– Quand les marques exposent leur histoire

Une journée de vacances nuageuse, des enfants à occuper, voire une petite nostalgie du boulot chez les plus stakhanovistes… C’est l’occasion de visiter un musée d’entreprise

Lire l’article : « Les entreprises exposent leur marque culturelle »


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photo credit: pattista

– Rajeunir son image de marque en organisant des expositions

Christophe Beaux, PDG de la Monnaie de Paris, le confirme : « Nous avons donc décidé d’utiliser les expositions comme vecteur de rajeunissement de la marque et d’association de cette marque aux domaines artistiques actuels. »…

Lire l’article : « Interviews : Christophe Beaux – La Monnaie de Paris »


Marketing : les médias sociaux, l’importance des couleurs, le trafic sur le web et l’actualité

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photo credit: TheeErin

– L’utilisation des médias sociaux par les entreprises

Comment les médias sociaux ont-ils modifié la communication des marques ? C’est la question à laquelle l’ étude MarketingSherpa tente de répondre avec la participation de professionnels…

Lire l’article : « L’utilisation des médias sociaux par les professionnels »


– Marketing B2B : de l’importance des couleurs

Le bleu et le noir sont les couleurs de l’indifférence selon une étude paneuropéenne réalisée par HP sur l’utilisation de la couleur dans les entreprises….

Lire l’article : « Les couleurs influenceraient la prise de décision en entreprise »


– Marketing digital : le trafic sur le web réagit à l’actualité

Comment les internautes ont-ils suivi l’actualité en France ? Quels sont les événements, parmi tous ceux relatés par les médias durant le mois de juin qui ont suscité le plus d’intérêt ? AT Internet (nouveau nom de Xiti) a mené l’enquête….

Lire l’article : « Impact de l’actualité sur le trafic internet »


Publicité : buzz et réseaux sociaux, se démarquer avec la pub, publicité et audiovisuel

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photo credit: Martin Krzywinski

– Buzz et réseaux sociaux : la publicité sur Twitter

Pour promouvoir et créer du buzz autour du dernier opus de la saga cinématographique Harry Potter, Harry Potter and the Half-Blood Prince, les studios Warner ont lancé le site harrypottertweet.com. Il vous suffit de vous connecter sur le site avec vos identifiants Twitter pour avoir accès à la préparation de potions ou la liste des sorts…

Lire l’article : « Harry Potter : jetez des sorts via Twitter »


– PMI / PME : Démarquez-vous avec la pub !

Une pub insolite mais imaginative sur la devanture d’un photographe attire l’attention des passants en communiquant avec humour…

Lire l’article : « Insolite : votre photo moins chère qu’avec un radar automatique »


– Publicité et audiovisuel : le marché américain en crise

La saison 2009-2010 des net­works américains se prépare sous de funestes auspices. À deux mois de la rentrée, les grandes chaînes de télévision hertziennes, NBC, ABC, CBS, Fox et CW, n’ont toujours pas bouclé leurs préventes d’espace publicitaire de la nouvelle saison télévisée.

Lire l’article : « Publicité : la rentrée des télés américaines menacées »

PLV : évènement sur le lieu de vente, évolution des magasins, cadeaux publicitaires

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photo credit: goat_girl_photos

– Evènement sur le lieu de vente : promotions et photos

« Du coté annonceur, les bandeaux attachés à chaque photo sont un support de plus pour soutenir une campagne promotionnelle en magasin ou pour mettre en place une opération de couponing » explique Aurélien Deffay, responsable Commercial MesPhotosOffertes.

Lire l’article : « Distribution de photos gratuites dans 3 magasins Leclerc »


– Quand les magasins jouent la carte du service

Dans un article, une spécialiste du commerce de détail pour Retail Planet, Isabel Cavill, rapporte qu’en France, les supermarchés accélèrent actuellement leurs investissements dans les services au volant. Auchan a été la première chaîne à développer le concept …

Lire l’article : « Au supermarché assis dans son auto »


– Cadeaux publicitaires : plaire pour séduire les clients

La prochaine campagne publicitaire de votre entreprise s’articulera autour d’une stratégie de communication par l’objet publicitaire très impactante. Il faut donc trouver un objet plaisant, utile, original et respectant les goûts et centres d’intérêts de la cible…

Lire l’article : « Plaire et être utilisé »


Les Halles de Paris vers 1880 – les bancs de poissons vus par Zola

polynesian beauty vs Nemo's friends

photo credit: procsilas

“Le premier matin, lorsque Florent arriva à sept heures, il se trouva perdu, les yeux effarés, la tête cassée. Autour des neuf bancs de criée, rôdaient déjà des revendeuses tandis que les employés arrivaient avec leurs registres, et que les agents des expéditeurs, portant en sautoir des gibecières de cuir, attendaient la recette, assis sur des chaises renversées, contre les bureaux de vente. On déchargeait, on déballait la marée, dans l’enceinte fermée des bancs, et jusque sur les trottoirs. C’était, le long du carreau, des amoncellements de petites bourriches, un arrivage continu de caisses et de paniers, des sacs de moules empilés laissant couler des rigoles d’eau. Les compteurs-verseurs, très affairés, enjambant les tas, arrachaient d’une poignée la paille des bourriches, les vidaient, les jetaient, vivement ; et, sur les larges mannes rondes, en un seul coup de main, ils distribuaient les lots, leur donnaient une tournure avantageuse. Quand les mannes s’étalèrent, Florent put croire qu’un banc de poissons venait d’échouer là, sur ce trottoir, râlant encore, avec les nacres roses, les coraux saignants, les perles laiteuses, toutes les moires et toutes les pâleurs glauques de l’océan.

Pêle-mêle, au hasard du coup de filet, les algues profondes, où dort la vie mystérieuse des grandes eaux, avaient tout livré : les cabillauds, les aigrefins, les carrelets, les plies, les limandes, bêtes communes, d’un gris sale, aux taches blanchâtres ; les congres, ces grosses couleuvres d’un bleu de vase, aux minces yeux noirs, si gluantes qu’elles semblent ramper, vivantes encore ; les raies élargies, à ventre pâle bordé de rouge tendre, dont les dos superbes, allongeant les nœuds saillants de l’échine, se marbrent, jusqu’aux baleines tendues des nageoires, de plaques de cinabre coupées par des zébrures de bronze florentin, d’une bigarrure assombrie de crapaud et de fleur malsaine ; les chiens de mer, horribles, avec leurs têtes rondes, leurs bouches largement fendues d’idoles chinoises, leurs courtes ailes de chauves-souris charnues, monstres qui doivent garder de leurs abois les trésors des grottes marines. Puis, venaient les beaux poissons, isolés, un sur chaque plateau d’osier : les saumons, d’argent guilloché, dont chaque écaille semble un coup de burin dans le poli du métal, les mulets, d’écailles plus fortes, de ciselures plus grossières ; les grands turbots, les grandes barbues, d’un grain serré et blanc comme du lait caillé ; les thons, lisses et vernis, pareils à des sacs de cuir noirâtre ; les bars arrondis, ouvrant une bouche énorme, faisant songer à quelque âme trop grosse, rendue à pleine gorge, dans la stupéfaction de l’agonie. Et, de toutes parts, les soles, par paires, grises ou blondes, pullulaient ; les équilles minces, raidies, ressemblaient à des rognures d’étain ; les harengs, légèrement tordus, montraient tous, sur leurs robes lamées, la meurtrissure de leurs ouïes saignantes ; les dorades grasses se teintaient d’une pointe de carmin, tandis que les maquereaux, dorés, le dos strié de brunissures verdâtres, faisaient luire la nacre changeante de leurs flancs, et que les grondins roses, à ventres blancs, les têtes rangées au centre des mannes, les queues rayonnantes, épanouissaient d’étranges floraisons, panachées de blanc de perle et de vermillon vif. Il y avait encore des rougets de roche, à la chair exquise, du rouge enluminé des cyprins, des caisses de merlans aux reflets d’opale, des paniers d’éperlans, de petits paniers propres, jolis comme des paniers de fraises, qui laissaient échapper une odeur puissante de violette. Cependant, les crevettes roses, les crevettes grises, dans des bourriches, mettaient, au milieu de la douceur effacée de leurs tas, les imperceptibles boutons de jais de leurs milliers d’yeux ; les langoustes épineuses, les homards tigrés de noir, vivants encore, se traînant sur leurs pattes cassées, craquaient.

Florent écoutait mal les explications de monsieur Verlaque. Une barre de soleil, tombant du haut vitrage de la rue couverte, vint allumer ces couleurs précieuses, lavées et attendries par la vague, irisée et fondues dans les tons de chair des coquillages, l’opale des merlans, la nacre des maquereaux, l’or des rougets, la robe lamée des harengs, les grandes pièces d’argenterie des saumons. C’était comme les écrins, vidés à terre, de quelque fille des eaux, des parures inouïes et bizarres, un ruissellement, un entassement de colliers, de bracelets monstrueux, de broches gigantesques, de bijoux barbares, dont l’usage échappait. Sur le dos des raies et des chiens de mer, de grosses pierres sombres, violâtres, verdâtres, s’enchâssaient dans un métal noirci ; et les minces barres des équilles, les queues et les nageoires des éperlans, avaient des délicatesses de bijouterie fine.

Mais ce qui montait à la face de Florent, c’était un souffle frais, un vent de mer qu’il reconnaissait, amer et salé. Il se souvenait des côtes de la Guyane, des beaux temps de la traversée. Il lui semblait qu’une baie était là, quand l’eau se retire et que les algues fument au soleil ; les roches mises à nu s’essuient, le gravier exhale une haleine forte de marée. Autour de lui, le poisson, d’une grande fraîcheur, avait un bon parfum, ce parfum un peu âpre et irritant qui déprave l’appétit.

Monsieur Verlaque toussa. L’humidité le pénétrait, il se serrait plus étroitement dans son cache-nez.

– Maintenant, dit-il, nous allons passer au poisson d’eau douce.

Là, du côté du pavillon aux fruits, et le dernier vers la rue Rambuteau, le banc de la criée est entouré de deux viviers circulaires, séparés en cases distinctes par des grilles de fonte. Des robinets de cuivre, à col de cygne, jettent de minces filets d’eau. Dans chaque case, il y a des grouillements confus d’écrevisses, des nappes mouvantes de dos noirâtres de carpes, des nœuds vagues d’anguilles, sans cesse dénoués et renoués. Monsieur Verlaque fut repris d’une toux opiniâtre. L’humidité était plus fade, une odeur molle de rivière, d’eau tiède endormie sur le sable.

L’arrivage des écrevisses d’Allemagne, en boîtes et en paniers, était très fort ce matin-là. Les poissons blancs de Hollande et d’Angleterre encombraient aussi le marché. On déballait les carpes du Rhin, mordorées, si belles avec leurs roussissures métalliques, et dont les plaques d’écailles ressemblent à des émaux cloisonnés et bronzés ; les grands brochets, allongeant leurs becs féroces, brigands des eaux, rudes, d’un gris de fer ; les tanches, sombres et magnifiques, pareilles à du cuivre rouge taché de vert-de-gris. Au milieu de ces dorures sévères, les mannes de goujons et de perches, les lots de truites, les tas d’ablettes communes, de poissons plats pêchés à l’épervier, prenaient des blancheurs vives, des échines bleuâtres d’acier peu à peu amollies dans la douceur transparente des ventres ; et de gros barbillons, d’un blanc de neige, étaient la note aiguë de lumière de cette colossale nature morte. Doucement, dans les viviers, on versait des sacs de jeunes carpes ; les carpes tournaient sur elles-mêmes, restaient un instant à plat, puis filaient, se perdaient. Des paniers de petites anguilles se vidaient d’un bloc, tombaient au fond des cases comme un seul nœud de serpents ; tandis que les grosses, celles qui avaient l’épaisseur d’un bras d’enfant, levant la tête, se glissaient d’elles-mêmes sous l’eau, du jet souple des couleuvres qui se cachent dans un buisson. Et couchés sur l’osier sali des mannes, des poissons dont le râle durait depuis le matin achevaient longuement de mourir, au milieu du tapage des criées ; ils ouvraient la bouche, les flancs serrés, comme pour boire l’humidité de l’air, et ces hoquets silencieux, toutes les trois secondes, bâillaient démesurément.”

Zola : le Ventre de Paris, chapitre III