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La devanture au XIXe siècle

La devanture de boutique ou de magasin

“Quoique le mot devanture puisse, comme le mot devant, s’appliquer à la face antérieure de nombreux ouvrages de bâtiment, on l’emploie surtout pour désigner la clôture en menuiserie ou en serrurerie, garnie de vitres ou de glaces, qui fait saillie au-devant d’une boutique ou qui se trouve, mais plus rarement, comprise entre les feuillures d’une baie. Les devantures comprennent toujours le rez-de-chaussée, au bas duquel s’ouvre un châssis éclairant quand il y a lieu le sous-sol et parfois l’étage d’entresol elles se composent d’un soubassement plein, d’une partie largement à jour au-dessus et d’un entablement qui couronne la devanture et dont la frise reçoit les noms des négociants et la désignation de leur commerce.

Les parties vitrées des devantures de boutique étaient autrefois protégées la nuit par des volets séparés ou se repliant à charnière les uns sur les autres, et renfermés le jour dans des caissons disposés sur les côtés de la devanture mais aujourd’hui on remplace fréquemment les volets par des plaques de tôle descendant ou remontant les unes sur les autres ou par un système de fermeture en tôle cannelée pouvant s’enrouler à la partie supérieure, et les caissons, très réduits de largeur dans ce cas, ne servent plus qu’à loger le mécanisme permettant de mettre en mouvement la fermeture de la devanture. Une législation spéciale fixe le mode de construction des devantures de boutique et la plus grande saillie et la plus grande hauteur qu’elles peuvent avoir, ainsi que les droits à payer pour leur établissement ou leur réparation totale ou partielle.”

Charles Lucas.

José Corti
photo credit: @rgs

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Source BNF – Gallica

PLV : opération couplée publicité et plv, les présentoirs de Séphora, les animations insolites

Heineken Donostia 2006
photo credit: Arturo de Albornoz

– Publicité et PLV : les « Happy Gratt’ Day »

Une histoire d’amour entre une éponge à récurer et un hérisson ? Cela peut paraître à priori incongru mais cette love story dure à présent depuis 10 ans ! Il n’en fallait pas plus à Spontex pour fêter l’évènement par un nouveau temps fort promotionnel intitulé ‘Happy Gratt’day’ qui durera jusqu’au 31 octobre 2009.

Lire l’article : « Happy Gratt’ day avec Spontex »


– Les secrets des présentoirs de Séphora

Au numéro 87 de la rue du Commerce à Paris, le magasin Sephora possède un double en sous-sol. Une sorte de point de vente test où l’on expérimente les présentoirs des nouveaux produits

Lire l’article : « Sephora, tête chercheuse de la beauté »


– Quand les chalets de Noël deviennent des chalets du soleil

Presqu’un marché de Noël en plein été. La quinzaine de chalets qui entre Noël et jour l’An accueillent les chalands place de la Mairie, ont rouvert depuis hier matin leurs portes. Cette fois-ci place Foch. Et si l’on n’y trouve ni vin chaud, ni guirlande, en revanche rhum de la Réunion et chapeaux s’accordent avec la météo. Un marché du soleil qui tiendra place jusqu’au 29 août.

Lire l’article : « L’été joue les prolongations place Foch »

PLV : la promotion en magasin dans le luxe et les animations sur le lieu de vente

– Promotions en magasin sur le secteur du luxe

Soldes et luxe sont rarement associés. Mais en temps de récession, certaines marques de luxe n’ont pas eu d’autres choix que d’afficher une baisse des prix au risque de ternir leur image de prestige.

Lire l’article : « Le luxe aussi est obligé de s’adonner aux rabais »


– Animations sur le lieu de vente : créer le désir

Depuis la fin du mois de juin, le port de plaisance d’Hendaye est l’objet d’animations bien particulières. Sur le parking attenant à son magasin, la marque de Décathlon, spécialisée dans les sports nautiques, a développé un parc proposant des initiations aux activités aquatiques

Lire l’article : « Créer le désir »

Heineken Holanda
photo credit: Arturo de Albornoz

PLV : plv High Tech, espaces de vente, le secteur du luxe, opérations promotionnelles

Friskies
photo credit: Arturo de Albornoz

– PLV High Tech : l’intelligence ambiante

« Il s’agit pour nous de créer de la proximité avec le client, explique Arnaud Mulliez, président d’Auchan France et du PICOM. L’intelligence ambiante nous permet de gommer les distances physiques. Les espaces de vente évoluent…»

Lire l’article : « Quelles idées dingues pour faciliter les ventes et les achats dans le commerce ? »


– La PLV dans l’univers du luxe : la nouvelle boutique Montblanc

Dans la nouvelle boutique Montblanc à Paris, tout a été pensé pour créer une relation privilégiée entre la marque et ses clients. Les produits sont valorisés par une mise en scène intimiste, les vitrines sont épurées et les mobiliers flottants…Bien sûr, l’animation en magasin est aussi présente : d’expositions temporaires en salons privés VIP, la marque valorise sa clientèle….

Lire l’article : « Nouvelle boutique Montblanc, rue de la Paix, Paris »


– Opérations promotionnelles en magasin

140 magasins d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées, Spar, Vival, Géant, Hyper, Petit Casino, dont celui de la demi-lune du Passage où était présentée officiellement l’opération hier, vont durant dix jours, mettre en vedette les produits frais, vins, conserves, fabriquées en Lot-et-Garonne. À prix intéressant, cela va de soi, et avec dégustation pour certains….

Lire l’article : « La promotion porte ses fruits »


Zola et le monde du commerce -I-

LA DECOUVERTE DE LA BOUTIQUE DE « L’ONCLE BAUDU » : AU VIEIL ELBOEUF

Emile Zola : l'auteur du "Bonheur des Dames"

Emile Zola : l’auteur du “Bonheur des Dames”

Zola pour qui les mots se travaillaient comme des touches de couleur a brossé à travers la chronique des Rougon-Maquart, la vie d’une famille à travers le second Empire (même si ses modèles datent plutôt des années 1880). Parmi ces volumes : Au Bonheur des Dames est un roman d’Émile Zola publié en 1883,  le onzième volume de la série les Rougon-Macquart décrit l’irruption du commerce des grands magasins. Le modèle d’Octave Mouret est Auguste Hériot co-fondateur des Grands magasins du Louvre.

Il m’a semblé intéressant d’en citer les principaux passages.

« Ils levèrent la tête, se retournèrent. Alors, juste devant eux, au-dessus du gros homme, ils aperçurent une enseigne verte, dont les lettres jaunes déteignaient sous la pluie : Au Vieil Elbeuf draps et flanelles, Baudu, successeur de Hauchecorne.

La maison, enduite d’un ancien badigeon rouillé, toute plate au milieu des grands hôtels Louis XIV qui l’avoisinaient, n’avait que trois fenêtres de façade ; et ces fenêtres, carrées, sans persiennes, étaient simplement garnies d’une rampe de fer, deux barres en croix. Mais, dans cette nudité, ce qui frappa surtout Denise, dont les yeux restaient pleins des clairs étalages du Bonheur des Dames, ce fut la boutique du rez-de-chaussée, écrasée de plafond, surmontée d’un entresol très bas, aux baies de prison, en demi-lune. Une boiserie, de la couleur de l’enseigne, d’un vert bouteille que le temps avait nuancé d’ocre et de bitume, ménageait, à droite et à gauche, deux vitrines profondes, noires, poussiéreuses, où l’on distinguait vaguement des pièces d’étoffe entassées. La porte, ouverte, semblait donner sur les ténèbres humides d’une cave.

(…) Ils se rassuraient, regardaient la boutique, où leurs yeux s’habituaient à l’obscurité.
Maintenant, ils la voyaient, avec son plafond bas et enfumé, ses comptoirs de chêne polis par l’usage, ses casiers séculaires aux fortes ferrures. Des ballots de marchandises sombres montaient jusqu’aux solives. L’odeur des draps et des teintures, une odeur âpre de chimie, semblait décuplée par l’humidité du plancher. Au fond, deux commis et une demoiselle rangeaient des pièces de flanelle blanche.

(…) Mais la salle obscure l’inquiétait ; elle la regardait, elle se sentait le coeur serré, elle qui était habituée aux larges pièces, nues et claires, de sa province. Une seule fenêtre ouvrait sur une petite cour intérieure, communiquant avec la rue par l’allée noire de la maison ; et cette cour, trempée, empestée, était comme un fond de puits, où tombait un rond de clarté louche. Les jours d’hiver, on devait allumer le gaz du matin au soir. Lorsque le temps permettait de ne pas allumer, c’était plus triste encore. »

Emile ZOLA. Au bonheur des Dames.
Source : inlibroveritas.net