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PLV : les vitrines, la plv dynamique, l’affichage recyclable sur les présentoirs

– Dynamiser les vitrines : quand un people fait de l’animation…

Une idée pour donner envie à vos clients d’acquérir vos produits : demander à une star de s’exposer dans les vitrines de votre magasin…A New-York, Tori Spelling s’est ainsi maquillée directement devant les futures clientes de Macy’s. En France aussi, ce concept peut faire un carton…

Lire l’article : « Tori Spelling se bichonne dans la vitrine d’un grand magasin devant tout le monde ! »


– L’avenir de la PLV dynamique avec la reconnaissance faciale

Dans les faits, il suffit de pointer (discrètement ?) la caméra du mobile vers le visage d’un(e) inconnu(e) pour connaître son nom et accéder a ses informations personnelles (carte de visite, profil Facebook, compte Twitter, etc)….

Lire l’article : « Augmented ID associe la réalité augmentée et la reconnaissance faciale »


– Les panneaux d’affichage recyclables pour les présentoirs

Idéal pour les applications d’impression numérique et de sérigraphie telles que les panneaux de signalisation, les présentoirs de points de vente ainsi que les présentoirs de salons commerciaux, le produit fait à 100 % de papier est fabriqué à partir de ressources renouvelables (contenant au moins 20 % de fibres recyclées) en plus d’être recyclable, offrant ainsi le mariage parfait du bon rendement en matière d’impression et de la gérance environnementale.

Lire l’article : “Pregis lance le panneau d’affichage sur support papier Falconboard(TM) de Hexacomb(R)”

Montaña Rusa Hopi Hari - Brasil
photo credit: Arturo de Albornoz

L’actualité de la PLV : les campagnes PLV et les grandes tendances

Panadol Bag Advertising
photo credit: Arturo de Albornoz

– Lapeyre investit en communication et en PLV

La société, spécialisée dans l’aménagement global de la maison et les travaux du bâtiment, lance une campagne de publicité à la fois sur le petit écran, en PLV et en presse magazine…..

A lire :  La campagne de communication de Lapeyre (Source : AC Franchise)


Pankarte PLV concurrence le lenticulaire

Michel Hartmann, président de la société Pankarte PLV, lance sur le marché un produit concurrent au lenticulaire…

A lire : L’innovation qui concurrence le lenticulaire (Source : France Graphique.com)


– Media 6 rachète un sous-traitant chinois de PLV

Cette acquisition doit permettre au groupe de renforcer sa compétitivité en offrant des solutions plus économiques dès lors que les délais de livraison imposés au client le permettent…

A lire : Media 6 fait l’acquisition de 100 % du capital de chinoise Artium (Source : Boursorama)


– Exemple de campagne de PLV avec la Smartbox

Smarbox a lancé un challenge de ventes auprès de ces réseaux accompagné de la PLV adéquate….

A lire :  Smartbox fait gagner les agences et les clients (Source : Le Quotidien du Tourisme)


La créativité du carton récompensée lors du concours PIDA 2009

Le premier prix a été décerné à la PLV Beauty Care, créée par Julie Chevalier, Marine Le Noach et Joseph Simonutti. Elle met en valeur le pot d’une crème de soin qui vient se lover dans le creux des pointes. Une PLV qui met en valeur la souplesse du carton avec une découpe très stylisée….

A lire : La créativité du carton Korsnäs avec le concours Pida 2009 (Source : Emballage Digest.com)


– Exemple de campagne PLV avec la bière “Rince Cochon”

Le lancement de cette bière est accompagné d’une PLV qui affiche haut et for son identité résolument souriante….

A lire : La bière Rince Cochon se renforce au coin du zinc (Source : L’Hôtellerie-restauration.com)


– Les vitrines : un moyen de communication à part entière

C’est ce qu’illustre parfaitementla dernière campagne d’Assu 2000, qui a su utiliser ses vitrines pour une communication à grande échelle percutante, orchestrée de la fabrication à la pose, en un temps record, par Megamark.

A lire : Assu 2000 opte pour un sans-faute sur ses vitrines avec Megamark (Source : News-Assurances.com)


Ariel Corners
photo credit: Arturo de Albornoz

Zola et le monde du commerce -II-

Après le « vieil Elbeuf » commerce traditionnel dont nous vous avons cité la description de Zola,la présentation du « Bonheur des Dames »

La présentation du grand magasin parisien : le Bonheur des Dames

Zola photographié par Nadar

Zola photographié par Nadar

En face du vieil Elbeuf, le provoquant, se dresse le temple de la consommation : le grand magasin qui prend de plus en plus d’importance à Paris au XIXe siècle. Le roman s’ouvre d’ailleurs avec lui.

« – Ah bien ! reprit-elle après un silence, en voilà un magasin ! C’était, à l’encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin, un magasin de nouveautés dont les étalages éclataient en notes vives, dans la douce et pâle journée d’octobre. Huit heures sonnaient à Saint-Roch, il n’y avait sur les trottoirs que le Paris matinal,les employés filant à leur à bureaux et les ménagères courant les boutiques. Devant la porte, deux commis, montés sur une échelle double, finissaient de pendre des lainages, tandis que, dans une vitrine de la rue Neuve-Saint-Augustin, un autre commis, agenouillé et le dos tourné, plissait délicatement une pièce de soie bleue.

Le magasin, vide encore de clientes, et où le personnel arrivait à peine, bourdonnait à l’intérieur comme une ruche qui s’éveille.
– Fichtre ! dit Jean. Ça enfonce Valognes… Le tien n’était pas si beau. Denise hocha la tête. Elle avait passé deux ans là-bas, chez Cornaille, le premier marchand de nouveautés de la ville ; et ce magasin, rencontré brusquement, cette maison énorme pour elle, lui gonflait le coeur, la retenait, émue, intéressée, oublieuse du reste. Dans le pan coupé donnant sur la place Gaillon, la haute porte, toute en glace, montait jusqu’à l’entresol, au milieu d’une complication d’ornements, chargés de dorures. Deux figures allégoriques, deux femmes riantes, la gorge nue et renversée, déroulaient l’enseigne : Au Bonheur des Dames. Puis, les vitrines s’enfonçaient, longeaient la rue de la Michodière et la rue Neuve-Saint-Augustin, où elles occupaient, outre la maison d’angle, quatre autres maisons, deux à gauche, deux à droite, achetées et aménagées récemment. C’était un développement qui lui semblait sans fin, dans la fuite de la perspective, avec les étalages du rez-de-chaussée et les glaces sans tain de l’entresol, derrière lesquelles on voyait toute la vie intérieure des comptoirs. En haut, une demoiselle, habillée de soie, taillait un crayon, pendant que, près d’elle, deux autres dépliaient des manteaux de velours. (…)

Mais Denise demeurait absorbée, devant l’étalage de la porte centrale. Il y avait là, au plein air de la rue, sur le trottoir même, un éboulement de marchandises à bon marché, la tentation de la porte, les occasions qui arrêtaient les clientes au passage.
Cela partait de haut, des pièces de lainage et de draperie, mérinos, cheviottes, molletons, tombaient de l’entresol, flottantes comme des drapeaux, et dont les tons neutres, gris ardoise, bleu marine, vert olive, étaient coupés par les pancartes blanches des étiquettes. À côté, encadrant le seuil, pendaient également des lanières de fourrure, des bandes étroites pour garnitures de robe, la cendre fine des dos de petit-gris, la neige pure des ventres de cygne, les poils de lapin de la fausse hermine et de la fausse martre. Puis, en bas, dans des casiers, sur des tables, au milieu d’un empilement de coupons, débordaient des articles de bonneterie vendus pour rien, gants et fichus de laine tricotés, capelines, gilets, tout un étalage d’hiver, aux couleurs bariolées, chinées, rayées, avec des taches saignantes de rouge.
Denise vit une tartanelle à quarante-cinq centimes, des bandes de vison d’Amérique à un franc, et des mitaines à cinq sous.
C’était un déballage géant de foire, le magasin semblait crever et jeter son trop-plein à la rue. L’oncle Baudu était oublié. Pépé lui-même, qui ne lâchait pas la main de sa soeur, ouvrait des yeux énormes. Une voiture les força tous trois à quitter le milieu de la place ; et, machinalement, ils prirent la rue Neuve-saint-Augustin, ils suivirent les vitrines, s’arrêtant de nouveau devant chaque étalage. D’abord, ils furent séduits par un arrangement compliqué : en haut, des parapluies, posés obliquement, semblaient mettre un toit de cabane rustique ; dessous, des bas de soie, pendus à des tringles, montraient des profils arrondis de mollets, les uns semés de bouquets de roses, les autres de toutes nuances, les noirs à jour, les rouges à coins brodés, les chairs dont le grain satiné avait la douceur d’une peau de blonde ; enfin, sur le drap de l’étagère, des gants étaient jetés symétriquement, avec leurs doigts allongés, leur paume étroite de vierge byzantine, cette grâce raidie et comme adolescente des chiffons de femme qui n’ont pas été portés. Mais la dernière vitrine surtout les retint. Une exposition de soies, de satins et de velours, y épanouissait, dans une gamme souple et vibrante, les tons les plus délicats des fleurs : au sommet, les velours, d’un noir profond, d’un blanc de lait caillé ; plus bas, les satins, les roses, les bleus, aux cassures vives, se décolorant en pâleurs d’une tendresse infinie ; plus bas encore, les soies, toute l’écharpe de l’arc-en-ciel, des pièces retroussées en coques, plissées comme autour d’une taille qui se cambre, devenues vivantes sous les doigts savants des commis ; et, entre chaque motif, entre chaque phrase colorée de l’étalage, courait un accompagnement discret, un léger cordon bouillonné de foulard crème. C’était là, aux deux bouts, que se trouvaient, en piles colossales, les deux soies dont la maison avait la propriété exclusive, le Paris-Bonheur et le Cuir-d’or, des articles exceptionnels, qui allaient révolutionner le commerce des nouveautés. »

Zola. Au bonheur des Dames. Chapitre I. Source : « Inlibroveritas.net »