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Publicité sur podcasts : un format d’avenir ?

Encore marginale en France, la publicité sur podcasts se développe rapidement aux Etats-Unis. Ainsi, en 2018, les dépenses publicitaires sur ce format ont augmenté de 53% (source). 

Dans notre pays, les annonceurs commencent aussi à s’intéresser de près au format audio. La pandémie de Covid-19 a en effet considérablement changé les habitudes média de nos compatriotes. Un chiffre à retenir : en novembre dernier, le seuil des 104 millions d’écoutes en téléchargement ou en streaming auprès de 5 éditeurs a été franchi (source). 

Les petites et moyennes entreprises, les commerçants et les artisans gagneraient aussi à investir dans la publicité sur podcasts. Voici pourquoi.

publicité sur podcasts

1 – Les podcasteurs sont les nouveaux influenceurs

Comme les blogs, les chaînes YouTube et les réseaux sociaux, les podcasts prennent une importance grandissante et sont suivis par des communautés engagées.

Diffuser un spot publicitaire, sponsoriser un programme ou participer directement/indirectement à une émission permet ainsi de toucher une audience qualifiée, susceptible de générer des ventes

Les chiffres sont éloquents (source) :

  • 80% des auditeurs de podcasts trouvent que les publicités qui sont diffusées sur ce support sont authentiques ;
  • 60% ont déjà acheté un produit après en avoir entendu parler via leur programme favori ;
  • 70% sont capables de citer le nom des marques entendues dans les publicités sur podcasts.

2 – La publicité sur podcasts permet d’avoir une stratégie ciblée

Il y a toute sorte de podcasts. Certains sont créés par des médias qui ont pignon sur rue (ex :journaux, radios et chaînes TV) ; d’autres sont lancés par des entreprises privées ou même par des particuliers passionnés. 

Des plus connus aux plus confidentiels, ils ont la plupart du temps un point commun : chaque podcast porte généralement sur une thématique précise (ex : le vin, l’histoire, la gastronomie, la musique, l’art, la finance, l’entrepreneuriat, etc). L’audience peut aussi être très ciblée (hommes ou femmes, ados/adultes/seniors, CSP…).

Les publicités diffusées sont donc particulièrement impactantes et permettent d’optimiser son ROI

3 – Un support accessible à toutes les entreprises

Les podcasteurs consacrent beaucoup de temps à concevoir leurs programmes. Ils sont donc ouverts aux partenariats avec les marques pour monétiser leur contenu

Ce qui peut se faire à moindre coût : il existe des plateformes comme Loudli permettant de sélectionner rapidement des podcasts en fonction de son budget, de l’audience visée et du message à faire passer. 

Les publicités diffusées sont alors dites “natives” et la plupart du temps, c’est le présentateur qui lit le script dans le fichier audio (on parle d'”host-read”). Ce dernier agit ainsi comme un influenceur, augmentant alors le taux de mémorisation de la marque

Et vous, avez-vous déjà expérimenté la publicité sur podcasts  ?

Blockchain : les marques s’emparent des crypto-monnaies…et ça marche !

La blockchain est encore peu connue du grand public et des TPE/PME. Pour nombre de personnes, elle se résume aux crypto-monnaies de type bitcoin ou ethereum.

Pourtant, il y a un autre support à surveiller de près : les NFT. Concrètement, il s’agit de tokens (jetons) à caractère unique qui représentent de véritables actifs numériques (ex : parts d’une entreprise, d’un artiste, d’un sportif, d’un personnage dans un jeu vidéo, un immeuble, une oeuvre d’art…).

Tout ce qui a de la valeur peut être “tokénisé” via la NFT. Cette blockchain s’appuie sur une technologie fiable, permettant aux détenteurs des tokens de garantir qu’ils en sont les propriétaires. Dans le milieu de l’art, cette technologie est déjà très utilisée (voir par exemple l’action du collectif Burnt Bansky).

Les marques n’ont pas tardé à s’emparer des NFT pour jouer sur la rareté et stimuler les collectionneurs afin de booster leur marketing digital.

blockchain et NFT en marketing

Blockchain et marketing : 5 exemples de stratégies réussies

Pizza Hut 

Pizza Hut commercialise désormais des parts de pizzas numériques sur la plateforme Rarible.  Une initiative qui a cartonné : la part la plus chère s’est vendue aux enchères 8824 $ (source).

Taco Bell

Comme Pizza Hut, Taco Bell met aussi en vente des tacos virtuels.  Pour faire parler de son opération marketing et accélérer le bouche à oreille, la marque n’a pas hésité à offrir aux 5 acquéreurs originaux un bon d’achat de 500 dollars (source).

RTFKT

La marque de design RTFKT a écoulé en 7 minutes son édition limitée de sneakers virtuels réalisée en collaboration avec le styliste Fewocious. Les 621 paires vendues ont rapporté 3,1 millions de dollars à l’enseigne (source).

Atari

L’enseigne crée sa propre crypto-monnaie et multiplie les projets basés sur la technologie NFT.  Atari compte aussi ouvrir prochainement son crypto-casino dans lequel les joueurs pourront venir dépenser leur argent virtuel (source). 

Oleksandra Oliynykova

Cette joueuse de tennis professionnelle a décidé de tokeniser son bras droit et son épaule. Les annonceurs propriétaires de NFT pourront y faire apparaître le message de leur choix.  Ce procédé pourra aussi être utilisé à des fins de sponsoring (source).  A noter que le milieu du sport est très friand des NFT, notamment la NBA (voir un exemple). 

Séduire la clientèle : la Réalité augmentée, une technologie bientôt incontournable

Séduire sa clientèle suppose d’anticiper les tendances marketing qui deviendront incontournables dans les mois et les années qui viennent.

D’où l’intérêt de regarder ce qui se passe du côté des grandes marques. En effet, les outils qu’elles mettent en place aujourd’hui peuvent modifier en profondeur les comportements des clients.

Pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux, elles sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à une technologie d’avenir : la réalité augmentée.

Voici deux exemples spécialement destinés à séduire la clientèle :

Adidas : Vivre l’expérience inédite du “Virtual try-on”

séduire la clientèle avec la réalité augmentée

Adidas et Snapchat ont fait appel à Digital Atomic Design pour créer une expérience 100% immersive sur le réseau social à l’occasion du lancement de la basket Originals ZX 2K Boost Pure.

Le résultat est bluffant :

  1. Le client pointe la caméra vers ses pieds ;
  2. Etape par étape, il assiste à la création des chaussures ;
  3. Il peut ensuite les essayer via une expérience de try-on. Il est même possible de visualiser chacun des 3 coloris, en temps réel. 

La réalité augmentée avait déjà été utilisée dans l’univers de la mode mais jamais jusqu’à présent dans le secteur de la basket. 

Séduire la clientèle comme Coca-Cola : la Beatbox en réalité augmentée

la beatbox en réalité augmentée de coca-cola

Toujours sur Snapchat, Coca-Cola s’est donné les moyens de se faire remarquer sur Spotlight, la section dédiée aux vidéos virales. Il s’agit de la première marque à s’aventurer sur cette nouvelle fonctionnalité du réseau social destinée à concurrencer Tik-Tok.

Parmi tous les formats proposés, il y a notamment une Face Lens. L’idée : inciter les internautes à s’amuser en faisant du beatbox avec les sons iconiques de la dernière campagne Coca-Cola

La marque cherche ainsi à créer un buzz pour atteindre les 100 millions d’utilisateurs du réseau social, toujours en quête de contenus ludiques et originaux à partager. Elle renforce aussi son image de marque auprès des jeunes et dynamise considérablement sa communauté. 

Comment expérimenter la 3D sans se ruiner ?

En fonction de votre secteur d’activité, il peut être utile de commencer à tester le potentiel de la réalité augmentée pour prospecter et/ou fidéliser la clientèle.  On imagine très bien la touche de “waow” que cela peut mettre dans le cadre d’un évènement organisé par une petite entreprise !

Pour éviter de plomber votre trésorerie ou si vous n’avez pas de grosses connaissances en développement, le mieux est d’utiliser un logiciel de CMS en réalité augmentée. Vous pouvez par exemple tester des outils tels que Augment ou Kaviar, pour ne citer qu’eux. 

 

 

Le contributing bouscule le marketing traditionnel

Le marketing d’hier est passé d’âge. Les consommateurs veulent plus d’engagement des marques. Les écoles de commerce ont pris conscience de cette nouvelle aspiration.  Le contributing va bousculer les entreprises et leur business model basé sur les résultats, rémunérations d’actionnaires, objectifs de croissance.

Qu’est-ce que le contributing par rapport au marketing ?

  • c’est un marketing plus doux, plus en phase avec les nouvelles aspirations des consommateurs,
  • c’est une “raison d’être” qui remet l’humain au coeur de la consommation.

Quelles sont les conséquences pour les entreprises ?

Contributing remplace le marketing traditionnel

Arrivée d’un nouvel acteur : le contributing

Elles doivent repenser leur business model marketing! Avant, une entreprise pensait uniquement stratégie, objectif et rémunération des actionnaires. Aujourd’hui, les consommateurs veulent plus que des mots, ils veulent une raison d’être. Les consommateurs ont pris conscience que la planète était en danger. Ils modifient leurs comportements. Par ce changement, ils obligent les entreprises à évoluer, à se positionner sur une approche plus en phase avec les problèmes environnementaux comme l’écologie, la malnutrition, l’éthique…Il faut que la  ou le produit leur parle, apporte une valeur ajoutée. Le meilleur exemple est celui de McDonald’s qui a dû repenser toute sa chaîne de production pour produire des produits plus écologiques. 

Une prise de conscience dans leur stratégie de communication

Certaines entreprises ont acté l’importance de “parler” aux consommateurs. Les demandes de contributing dans les agences de communication sont maintenant au coeur de la stratégie de marque. Une entreprise qui ne prend pas conscience de cette forte demande est vouée à disparaître. Elle est face à une génération qui veut donner du sens à ses actes, être responsable. Preuve de la réussite de Vinted.

L’exercice des entreprises va être subtile car il faut s’adapter à cette forte demande tout en gardant l’image de la marque ou du service. Le contributing va obliger les entreprises à penser plus “green”. 

Google Shopping fait évoluer l’affichage des frais de livraison de produits avec une nouvelle balise

Google n’a pas fini de surprendre les webmasters de sites e-commerce en cette année 2020, après le retour de Google Shopping dans sa version gratuite et l’annonce récente de l’affichage des produits pour les commerces locaux.

Google Shopping intègre la balise “shippingDetails” pour les produits.

Voilà une annonce qui devrait faire plaisir à tous les e-commercants qui sont présents sur Google Shopping, le comparateur de prix de Google. Jusqu’à aujourd’hui, les frais de livraison des produits devaient être gérées directement dans l’interface d’administration de Google Shopping, en mettant en place des règles de prix diverses. Mais le 22 septembre dernier, la cheffe de produit Google Shopping Kyle Kelly a fait une annonce sur le blog de la firme dédié aux webmasters qui risque de changer la gestion des produits pour les quelques millions d’e-commerçants qui utilisent aujourd’hui la solution de Google.

Google

Google insère une nouvelle balise.

En effet, Google a annoncé qu’il s’apprêtait à prendre en compte une nouvelle balise dans les données structurées utilisées : la balise “shippingDetails”. Cette balise permet aux webmasters de préciser les frais de livraison par produit, s’ils ne souhaitent pas les gérer via l’interface Google Shopping. Grâce à cette méthode, les e-commercants qui utilise la solution de comparateur de prix auront beaucoup plus de flexibilité et pourront plus facilement adapter leur politique de livraison en fonction de la concurrence ou des moments de l’année.

Quels seront les impacts de cette balise pour les utilisateurs ?

Du côté des utilisateurs, c’est également une très bonne nouvelle, car cela permettra d’éviter les mauvaises surprises en arrivant sur un site de vente en ligne : les frais de livraison restent encore aujourd’hui un des facteurs de décision d’achat important. Grâce à cette décision d’intégrer les frais d’expédition dans les microdonnées de Schema.org, les tarifs affichés devraient être plus à jour qu’actuellement.

En terme d’affichage, cela ne devrait changer que peu de choses, en revanche la communication de Google n’est pas très claire concernant la prise en compte de cette balise dans les produits affichés dans les résultats naturels du moteur de recherche.