Monthly Archives: décembre 2013

E-tourisme : un secteur en expansion

Augmentation des ventes sur Internet, multiplication des applications pour Smartphones : l’e-tourisme connaît de belles heures et cette tendance n’est qu’un début pour ce secteur en plein boom. En tête des produits achetés sur le web, les voyages : une croissance de 7% en 2012, qui s’est traduit par un chiffre d’affaire de 17,7 milliards d’euros en France. Préparer son séjour sur Internet est devenu un véritable hobby qui concerne 84% des personnes qui sont parties en vacances.

Le challenge technologique de l’e-tourisme

Les acteurs du secteur touristique sont nombreux à avoir sauté le pas : agences de voyages en ligne, offices du tourisme et compagnies aériennes se sont lancés dans la course technologique du tourisme en ligne il y a déjà quelques années. Cependant, si les grands comme Booking. com ont des facilités à innover en matières d’outils pour les internautes, les structures plus modestes éprouvent souvent des difficultés à se mettre à la page, à utiliser le webmarketing, faute de moyens ou de connaissances. Se former, consacrer du temps et un budget à développer son image et son commerce sur Internet est devenu incontournable et la bataille pour les parts de marché du secteur touristique se déroule à présent sur la toile.

Chambres de commerces : initier, sensibiliser, former à l’e-tourisme

Les événements autour de l’e-tourisme se multiplient : salons, rencontres… Les chambres de commerce ont bien compris l’enjeu du tourisme en ligne. Les petites structures ont tout intérêt à prendre part à cette nouvelle donne et profiter de ces occasions de rencontres, afin de ne pas se laisser complètement dépasser par la course folle des technologies du web.

Mass tourism in Jiuzhaigou E-tourisme

“High-tech” et retour aux sources

La technologie s’affole en offrant des gadgets de plus en plus perfectionnés “high-tech” dont le monde entier devient dépendant. Les enfants n’ont jamais vu de flamme et le feu n’est qu’une notion pour eux. Les vaches sont nourries avec des éléments à base de vache et font des veaux qui n’ont jamais été éclairés par la lumière du jour. Il est temps de faire un petit retour aux sources. Il est temps de nous recentrer sur ce que nous sommes : des êtres de chair et de sang.

 High-tech seulement ?

Jacques Massacrier a écrit, en 1973, un chef-d’œuvre, Savoir revivre, publié aux éditions Albin Michel et disponible en téléchargement libre. Déjà, à cette époque-là, il s’était rendu compte que l’humanité prenait un chemin qui pervertissait sa propre nature. Naïvement, il propose, dans ce livre, d’apprendre à revivre sans tout le confort et les facilités que nous offrent l’électricité, les grandes surfaces, les médicaments… Certains diront que c’est le chemin normal de l’évolution et que ce serait une mentalité rétrograde de vouloir faire un retour en arrière puisque, consciemment ou non, le mal est fait.

Cet article n’est pas destiné à renier tous nos acquis et à nous faire revenir à l’âge de pierre. Non, il s’agit de nous faire prendre conscience, d’une aussi infime manière que ce soit, du superflu dont nous pourrions nous passer ou de le remplacer par des produits tout aussi efficaces mais dont les répercussions quant à leur production, leur consommation et leurs résidus sont amoindries voire éliminées. Profitons de la vie et de tous les plaisirs qu’elle peut nous offrir, et autant que faire se peut, évitons de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Oui, le livre de Jacques Massacrier est très naïf. Mais il propose un grand nombre d’idées intéressantes à adapter à notre quotidien. On y trouve par exemple un grand éventail de remèdes de grand-mères sur la fabrication de cosmétiques bio, sur la confection de détergents non-agressifs et non-polluants ou encore un rappel des méthodes naturelles de contraception. Un grand chapitre y est consacré à la médecine douce notamment via le yoga et les massages. Des rappels sur le principe de l’alimentation équilibrée et des effets bienfaisants des tisanes sont détaillés.

Profitons du savoir qui nous est divulgué clairement et simplement dans ce livre. Sans être écolo échevelé ni parano sur tous les dangers que nous encourons au quotidien, prenons conscience de la fragilité de notre monde. Participons à sa sauvegarde. Quitte à aimer la vie, autant la prolonger en ne nous autodétruisant pas.

NJEA Convention 2011 - high tech