Monthly Archives: février 2013

Le “crowdfunding” : web et finance

Qu’est-ce que le crowdfunding ?

C’est un mouvement né aux Etats-Unis pour permettre à de jeunes entreprises de voir le jour ou de développer leur activité. Basée sur la solidarité, cette méthode fait appel à tout un réseau. Des cercles aussi proches que la famille et les amis s’élargissent avec le temps pour atteindre des personnes plus éloignées. Cette alternative au mode de financement traditionnel bancaire opte pour un apport d’affaires plus solidaire. Les apporteurs d’affaires prennent connaissance du projet et y participent financièrement si l’idée leur semble juste, réalisable ou innovante. A l’image des appels aux dons dans les domaines associatifs et caritatifs, des projets de création d’entreprise peuvent voir le jour sans le soutien de banques ou investisseurs. Ce système connaît un réel essor du fait de la frilosité des financeurs traditionnels en ces temps de crise. A tel point que les méthodes de levée de fonds se modernisent.

Evolution du crowdfunding sur le web

La toile apporte un espace très important pour les créateurs d’entreprise pour recruter des apporteurs d’affaires. Autrefois, c’était le bouche à oreille qui permettait de lever des fonds pour un projet. Cela permettait d’atteindre des personnes proches du créateur, notamment géographiquement. L’essor des sites et leur omniprésence dans le quotidien des populations mondiales a ouvert une nouvelle voie pour les crowfunders. En créant des groupes sur les réseaux sociaux, de plus en plus d’internautes sont amenés à participer à ces levées de fonds. Qu’il s’agisse d’une création d’entreprise ou d’une aide à des victimes, la rapidité du réseau mondial répond efficacement à de nombreuses demandes. Cela permet en outre, de garder un contact quasi permanent entre les porteurs de projet et les donateurs. De plus, ils peuvent faire évoluer le projet ensemble, répondre à des questions et créer un véritable réseau qui n’aurait pas lieu d’être sans ce réseau.

Le crowdfunding et le web français

La législation française est encore assez frileuse face à cette méthode participative. Les sites internet ayant pour but d’accorder des prêts doivent faire face à des autorisations émanant de l’ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel). En effet, face à l’engouement des internautes pour le financement participatif, quelques sites ont ouverts afin de permettre une mise en place d’interface sécurisée pour les créateurs de projets. Néanmoins, l’article de loi 511-6 du code monétaire qui empêchait les particuliers de financer les entreprises a été abrogé. De ce fait les particuliers français peuvent enfin participer à des associations à but non lucratif, notamment par le biais de sites internet. C’est très souvent le monopole traditionnel bancaire français qui contraint les internautes et les sites participatifs à déjouer les rouages bien huilés. En effet, la loi française n’offre pas réellement de cadre légal à ces financements participatifs.

Heureusement, de nombreuses alternatives à ces systèmes ont vu le jour. Les sites de peer-to-peer solidaire, le don contre don, la production communautaire ou le financement participatif en capital offrent d’autres possibilités pour monter un projet. En clair, soit des dons sans contrepartie sont attribués par les internautes, soit ils sont rétribués pour leur participation. Des dividendes peuvent être versées ou des dons non financiers (cadeaux, avantages en nature,…).

Crowdfunding

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Sources :
http://fr.ekopedia.org/Crowdfunding

Annuaire du crowdfunding et du financement participatif


http://ouishare.net/fr/2012/04/finance-collaborative-france/

 

BYOD: nature, enjeux, qualités et contraintes

On avait l’habitude de voir à la devanture de certains restaurants ces quatre mots en anglais : « Bring your own booze », pour indiquer qu’il était possible d’amener, à moindre coût, sa propre bouteille de vin pour accompagner son repas. Et voilà que surgit au sein du monde de l’entreprise une nouvelle formule énigmatique « Bring your own device », souvent abrégée en BYOD. A quoi correspond cette pratique, quels sont ses enjeux, ses avantages et ses inconvénients pour l’employeur et ses employés ?

BYOD : les origines d’une nouvelle façon de travailler

Le programme Bring your own device voit le jour en 2009, dans une entreprise fabriquant du matériel informatique comme des cartes-mère et des microprocesseurs. Après deux années d’expérimentations, le programme est reconnu en tant que pratique officielle, afin de mieux prendre en compte un phénomène nouveau : la multiplication des équipements électroniques possédés personnellement par les employés de la marque. Ordinateurs portables, smartphones, tablettes, il était désormais possible d’amener à chacun son équipement au travail, restait donc à définir un protocole précis assurant les responsabilités de chacun.

Des avantages pour l’employé et pour l’entreprise

En apportant votre ordinateur personnel au travail, vous travaillez sur un équipement que vous maîtrisez parfaitement, que vous avez vous-même configuré et équipé selon vos besoins et votre façon de fonctionner. Vous êtes donc autonome, plus à l’aise et plus efficace, que vous travailliez à votre bureau sur votre PC personnel ou que vous preniez des notes lors d’une réunion informelle sur votre tablette. L’entreprise y trouve son compte aussi puisque son investissement de départ dans le parc informatique est moindre, ses salariés sont plus motivés et productifs et surtout, elle bénéficie d’une meilleure image générale, celle d’une marque flexible, moderne et dynamique, prenant en compte l’évolution du mode de vie de ses employés.

Des pratiques à encadrer et à réglementer

Pour que le BYOD fonctionne pleinement, il est impératif de définir un cadre administratif précis pour réglementer ce nouvel usage. Que se passe-t-il par exemple si l’équipement informatique est endommagé au travail ou au domicile ou dérobé sur le trajet ? Alors que la plupart des informaticiens des grandes entreprises sont parfaitement formés au dépannage d’un nombre restreint de modèles, comment faire face pour eux à la diversification inévitable des équipements ? Quelle politique l’entreprise doit-elle avoir par rapport aux logiciels utilisés par ses employés, qui sont souvent téléchargés ou dupliqués de façon illégale, pratique qu’elle ne peut ni encourager ni cautionner? Mais le réel enjeu à prendre en compte est la protection des données, les salariés ayant tendance à moins sécuriser leurs données sur leur ordinateur personnel, augmentant ainsi le risque de fuites. Enfin, on peut souligner que cette pratique rend quelque peu floue la limite entre la sphère privée et le monde professionnel, ce qui peut être déstabilisant pour certains employés. Sur votre PC personnel ou votre smartphone, la tentation est aussi plus grande d’interrompre votre travail pour aller consulter vos photos de vacances ou regarder cette vidéo que vous avez téléchargé la veille dans votre salon.

Le BYOD est une formidable opportunité pour les entreprises de se moderniser et de s’adapter au nouveau mode de vie de leurs salariés. C’est également un phénomène à encadrer, en listant les appareils concernés et en définissant clairement les responsabilités de chacun à leur égard.

Laptop man

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Sources
http://thejournal.com/articles/2011/11/09/7-byod-myths.aspx
http://www.logicalis.com/news-and-events/news/logicalis-white-paper-byod.aspx#.USDIzGcXOSq

BYOD – Research findings released

Le magasin du futur et les Outils de plv high-tech

Le magasin du futur et les Outils de plv high-tech

Le marketing et sa destination

Le marketing est destiné à mettre en valeur l’offre pour dynamiser un produit en fonction des souhaits du consommateur et en respectant les aptitudes des commerçants ou des distributeurs à les réaliser tout en estimant les objectifs en terme de concurrence et de légalité. Le but du marketing est de constituer une clientèle et de la fidéliser au fil du temps par la réalisation d’actions commerciales pertinentes. Compte tenu de la diversité de produits pour une utilisation unique, l’évolution du marketing prendra en compte le contexte économique et l’environnement pour favoriser les ventes. Le marketing prend une part importante sur le
marché et se développe de plus en plus avec des techniques dernières générations prônant le multimédia. En diffusant leurs actions commerciales via le net, les commerçants ou les distributeurs obtiennent une large publicité en atteignant les quatre coins de la planète.

La publicité sur le lieu de vente

La PLV, publicité ou marketing sur le lieu de vente, consiste à faire la promotion d’un article ou d’un produit par la communication à l’aide de matériel publicitaire. Ces techniques de vente ont été instaurées en France dans les années 1950. A cette époque, les publicités étaient matérialisées par des affiches, des drapeaux promotionnels, des présentoirs, des stands et annoncées par des spots publicitaires à la télévision. Des techniques novatrices permettant de dynamiser les
ventes. Ces réalisations publicitaires sur le lieu de vente établies sous forme de borne, totem, gondole affichant des démonstrations fixes ou mobiles, valorisent le produit ou l’article et ont pour objectif d’attirer l’attention et de tenter le consommateur à acheter. Depuis l’arrivée du multimédia, les commerçants ou les distributeurs affichent leurs PLV à partir d’outils numériques comme les écrans LCD, les lecteurs DVD, les écrans tactiles, les gondoles multimédia. Des méthodes également utilisées par ces derniers pour favoriser leur vitrine et mettre en évidence une marque, un logo, un évènement.

Le magasin du futur et les équipements numériques

Les commerçants et grandes enseignent utilisent, pour conquérir leur clientèle, des supports numériques pour des actions commerciales promotionnelles. Ainsi, ils s’emploient à diffuser activement leurs produits ou articles et à s’équiper aux moyens de vitrines, de bornes interactives ou de boutiques connectées. Les magasins renforcent leurs dispositifs pour accélérer la consommation. Aussi d’autres équipement verront le jour, comme les cabines d’essayage virtuelles et les caisses

Le présentoir en carton : la redécouverte d’un outil de PLV

Outil historiquement le plus répandu de la PLV dite traditionnelle, le présentoir en carton est incontournable malgré le développement de la PLV high-tech. Parce que le carton offre de nombreux avantages tant économiques qu’écologiques et que les avancées technologiques permettent une créativité quasiment sans limite, le présentoir en carton revêt une dimension stratégique certaine.

L’atout du présentoir en carton : son matériau

Une récente étude de l’institut Popai (1) montre l’évolution de l’utilisation du carton pour la création des outils de PLV. Leader de 2005 à 2007, le carton s’est vu détrôné par le plastique en 2008 pour finalement revenir en force dès 2009 et culminer à 36 % dans les préférences de matériau. Légèrement fluctuante en 2010 et en 2011, cette valeur se maintient toutefois à hauteur des 30 %. Si le présentoir en carton occupe une telle place sur le marché de la PLV, ce n’est pas un hasard. Élément temporaire par excellence, le présentoir en carton répond à la perfection au caractère éphémère de la PLV. Au-delà, il dispose d’attributs intéressants : le matériau est rapidement disponible, le coût de sa fabrication est modéré (en comparaison aux autres supports), les délais d’attente sont réduits, il est léger à transporter, et peut se plier et être mis à plat, ce qui facilite son stockage. Tout cela pour un matériau très résistant. Autant de raisons en faveur des budgets liés à une campagne marketing.

Techniquement, le présentoir en carton n’a rien à envier à ses concurrents

 

Certes, il permet un investissement à moindre coût. Mais l’argumentation n’aurait que peu de poids si elle ne devait tenir qu’à cette considération. Doté d’un fort pouvoir d’adaptabilité et de malléabilité, le carton se marie avec d’autres matériaux et ouvre ainsi le champ à toutes les ingéniosités. Contre-collage, pelliculage, dorure, gaufrage, découpes en creux ou en relief… Une multitude de formes et de motifs est ainsi possible pour des présentoirs toujours plus inventifs. Cette polyvalence, qui répond pleinement aux besoins de la PLV, s’accompagne d’une imprimabilité hors pair, ce qui n’est pas le cas du plastique, du bois ou du métal. De l’offset au numérique, en passant par la flexographie et la sérigraphie, les techniques d’impression directe les plus innovantes sont autorisées. Le présentoir en carton se décline et se customise à souhait au gré des besoins et des idées. Les nombreuses alternatives de présentation obtenues grâce à une liberté pratiquement sans contraintes de formats et de tailles font du présentoir en carton un outil de communication en PLV éminemment pertinent. Ajoutons à cela que rien n’empêche de le conjuguer à une PLV high-tech pour une communication toujours appropriée.

À l’ère du développement durable, le présentoir en carton est roi

 

S’il était un argument définitif, ce serait sans conteste celui de l’éco-responsabilité. Issu à plus de 80% de matière première recyclée, le carton est le matériau le plus performant en terme de développement durable : un taux de recyclage inégalé en boucle fermée qui optimise ainsi l’utilisation des ressources naturelles (2). Quand on sait que 87 % des Français trouvent importante la prise en compte de l’environnement (étude Ifop, 2012) (3), on réalise que le choix d’un présentoir en carton permet de se positionner clairement dans une approche écologique et devient synonyme d’une démarche identitaire authentique – s’il ne s’agit pas de “greenwashing”.

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1. Les supports publicitaires destinés aux points de vente, dans l’univers de la communication – SNPLV/POPAI, mars 2012 – http://www.popai.fr/index.htm et http://www.popai.fr/textes/Le_marche_de_la_PLV_en_2011_edition_mars_2012_vFINALE.pdf

2. Carton ondulé de France – http://www.cartononduledefrance.org/eco-responsabilite/

3. Sondage Ifop pour l’Observatoire indépendant de la publicité, juin 2012 – http://www.ifop.com/?option=com_homepage et http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1922