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PLV : Gap et ses affiches en t-shirts, le boom des animations en magasin

 

Gap New-York : des affiches en 3d avec des t-shirts XXL

Pour le lancement de sa dernière gamme de t-shirts, Gap a réalisé une double opération print /digital à New York. Pour l’opération print, un affichage hors norme réalisé à partir de ces mêmes t-shirts sur Lafayette Street…

Lire l’article : Des t-shirts XXL à New-York

 

Théâtralisation du lieu de vente : les campagnes d’animation en magasin font un carton

Dans un hypermarché, rien ne vaut une mascotte rouge La Vache Qui Rit, grandeur nature, en train de se promener dans les allées pour attirer l’attention et voir les enfants chercher à s’en approcher. Tout comme les espaces dédiés aux nouveautés Snax et Crispello de Milka ne passeront pas inaperçus jusqu’en septembre, avec leur présentation sous forme de bars à bonbons où des jeunes femmes proposent des dégustations

Lire l’article : Les marques s’animent dans les magasins

Publicité : Le Slip Français, sponsoring, Domino’s pizza

Le “Made in France” dans la publicité : le Slip Français

Avec son slogan “Le changement de slip, c’est maintenant” et ses détournements d’affiches de candidats, la jeune marque tricolore s’est taillé un joli succès. Son fondateur, Guillaume Gibault, 26 ans, diplômé d’HEC, nous explique sa démarche…

Lire l’article : Le Slip Français, grand vainqueur de la campagne présidentielle

 

Sponsoring : affichez votre marque sur les tickets de métro

Proposer aux usagers du métro des tickets à prix réduit, grâce à la transformation de ces titres de transport en supports publicitaires, voilà une idée originale.  En cours de lancement à Barcelone, l’initiative de Promobilletes vise à offrir des réductions allant de 10 à 50 %. Tout le monde y gagne, font valoir ses inventeurs…

Lire l’article : Sponsorisez des tickets de métro

 

La publicité sonore de Domino’s Pizza

Une nouvelle forme de publicité sonore… C’est ce qu’a mis en place l’enseigne Domino’s Pizza aux Pays-Bas, via des enceintes installées sur les scooters de ses livreurs qui diffusent la voix d’un homme imitant le bruit d’un moteur en scandant le nom de la marque.

Lire l’article : Aux Pays-Bas, les scooters des livreurs scandent le nom de Domino’s Pizza

PLV : la plv dans les pharmacies, un nouveau concept store, la valeur ajoutée de la plv


photo credit: 跑馬 = Runninghorse

– Les pharmacies misent sur la plv

Affiches, PLV, full covering, les moyens ne manquent pas pour promouvoir l’officine. Les choix des clients s’orientent vers de la PLV « plutôt permanente, de quelques mois à une année  et multimatériaux en fonction des budgets et des souhaits clients ».

Lire l’article : « La pharmacie change de visage »


– Concept store : le Mieux-Etre

Après avoir modernisé les méthodes d’accueil client et d’achats, Gabriel Huynh a décidé de créer un réel concept merchandising et design : Mieux Etre. L’axe développé combine les services de parapharmacie et d’institut de beauté en apportant une réponse sélective pour chaque type de consommateur, dans une ambiance zen et moderne.

Lire l’article : « Mieux Etre : un concept merchandising et design »


– L’accompagnement commercial au cœur de la stratégie de Brembo

Brembo, équipementier automobile italien spécialisé dans le disque de frein haut de gamme, affirme sa volonté de renforcer le service offert à sa clientèle. Il s’engage notamment à accroître l’activité de ses clients en proposant de la formation et un accompagnement commercial (actions promotionnelles, PLV…).

Lire l’article : « Brembo, nouveau généraliste du freinage »


Faire savoir : crieur public et afficheur sous la Révolution

“L’audace du crieur public était vraiment extraordinaire. En 1792, il osait annoncer et vendre, à la porte de la convention, des brochures qui portaient ces titres : Vous f..tez-vous de nous? — Rendez-nous nos dix-huit francs, f..tez-nous le camp, la guillotine vous attend.—Donnez-nous du pain ou égorgez-nous ! — Grand décret sur les allumettes et l’amadou !

Manuel dénonça le fait à la convention, mais en pure perte. La foule eût pris la défense des crieurs et chanteurs publics. Autour des uns et des autres il y avait cercle et affluence de monde.

Criait-on la découverte d’un complot, — le peuple répondait par des menaces contre les brigands, contre les infâmes conspirateurs. Criait-on une nouvelle réquisition, — beaucoup de gens allaient s’enrôler. Criait-on la victoire de Fleurus? —les hommes, les femmes, les vieillards , les enfants battaient des mains, suivaient le bon nouvelliste en tirant des pétards ; et, le soir, les façades des maisons étaient illuminées.

Souvent, un passant payait à boire au crieur, dont le gosier desséché au service de la patrie méritait bien cette récompense. Ici, un vieux militaire l’interrogeait; là, c’était une femme, une mère inquiète, qui lui demandaient si le nombre des morts avait été considérable à telle bataille ; plus loin, deux enfants, politiques précoces, hasardaient des demandes et des observations. Le crieur public, comme on le pense bien, ne manquait pas de trancher du personnage important, lui qui savait déjà ce que les autres ignoraient encore. Prenant tantôt des airs de bienveillance et de bonté, tantôt des airs de mécontentement et de supériorité, il ré pondait à tous en manière d’oracle. S’il ne savait pas lire, il s’abstenait de répondre. Son imprimeur lui avait appris nécessairement la phrase sacramentelle : Voici les détails de la fameuse victoire, etc. Il la répétait à satiété. Les détails, il fallait un sou pour les posséder. Le crieur habitait un garni; le crieur mangeait à la gargote; le crieur était zélé clubiste, sans-culotte ardent; le crieur était « homme d’action. » Il avait le certificat de civisme, aussi bien que le chanteur des rues.

Une variété du crieur, c’est l’afficheur : leurs mœurs étaient semblables à tous deux, et leur ministère différait de bien peu. Toutefois, le rôle de celui-ci s’effaçait davantage. Si la foule le suivait et s’intéressait à ses travaux, toujours est-il qu’elle n’avait pas avec lui de rapports directs. Il paraissait à l’angle d’une rue populeuse, il se plaçait devant un mur, collait son affiche devant un groupe de curieux, puis s’évanouissait, laissant de la pâture à la foule. On lui parlait rarement, car il n’avait pas, comme le crieur public ou le chanteur des rues, le don de l’éloquence. Il se renfermait, d’ailleurs, par goût et par système, dans un mutisme fort mystérieux. Quelqu’un l’interrogeai t-il, l’afficheur semblait répondre, au moyen d’un simple hochement de tête : Vous allez lire vous-même! vous allez savoir de quelle importance sont les choses que j’affiche ! — Il est vrai qu’il collait périodiquement sur les murs les plus fameux décrets, et les numéros du terrible Bulletin du tribunal révolutionnaire.

Ainsi, le chanteur des rues, le crieur public et l’afficheur forment une même famille. Ce sont les hommes-annonces, par l’intermédiaire desquels les classes infimes, peuvent apprendre les nouvelles, et se mettre au courant de la politique.

Tous trois existent encore de nos jours ; mais le chanteur n’a plus de mission politique, et l’afficheur reste inconnu à la foule, à cause de la progression infinie des hommes de son métier.

Le crieur public seul a encore le beau privilège de prononcer les mots de conspiration, attentat ou assassinat, de voir se former un cercle autour de lui, et de vendre, le jour de l’ouverture des chambres, le journal du soir le Moniteur parisien, au prix fabuleux de quinze sous le numéro.”

A. C.

Source : Augustin Challamel, Wilhelm Ténint, Henri-Charles-Antoine Baron, L. Massard, John Boyd Thacher Collection (Library of Congress), 1843

Bat-fuck insane
photo credit: Sebastian Fritzon