Monthly Archives: septembre 2010

PLV : la stratégie in-store de Well, le Salon Equip’Mag, les communautés de clients

Heineken Donostia 2006
photo credit: Arturo de Albornoz

– Campagne In-store : Well mise sur la publicité en grande distribution

Mise en place par l’agence Le Fil, le dispositif in-store de la marque Well s’organise quant à lui autour de la PLV en grande distribution (la marque n’ayant pas d’enseigne en propre) sous forme de “sucette”, un magazine print de conseils “Well Tandances & Styles” et de diverses offres promotionnelles…

Lire l’article : “La marque Well cherche à se moderniser”


– Le salon Equip’mag à Versailles

Le prochain Salon Equip’Mag se déroulera porte de Versailles à Paris du mardi 21 au jeudi 23 septembre 2010. Ce salon, consacré aux points de vente, aux détaillants et à la distribution, se déroule tous les deux ans. Cette année, une nouveauté de taille va enrichir le salon : la rencontre avec des professionnels de la décoration et du design, de l’éclairage, du merchandising, de la PLV.

Lire l’article : ” Le Salon Equip’Mag à Versailles ! “


– Le web, appui incontournable des animations en magasin

Connaissez-vous les “communautés de clients” ? Encore trop méconnues en France, elles représentent pourtant l’avenir du lien entre les marques et leurs clients : fédérées autour d’un même centre d’intérêt (la marque), ces communautés interagissent dans une démarche collective et permettent de créer des rendez-vous on line avec des animations personnalisées….

Lire l’article : ” Les communautés de clients : Pourquoi et de quoi s’agit-il ?”

Consommation : USA 1950

Henri Troyat et la société de consommation américaine à la fin des années 1950

“Nous atterrîmes dans un bar automatique. Je glissai une pièce de cinq cents dans la fente d’un appareil, et l’appareil, s’étant raclé la gorge avec un grognement sourd, cracha dans ma main un sandwich enveloppé de papier cellophane. Un autre appareil me délivra, pour le même prix, un sandwich de matière différente, mais de même format. Enfin, tel Moïse faisant jaillir de l’eau d’un rocher, j’obtins d’un troisième appareil qu’il laissât couler un liquide sirupeux dans le verre que je présentais à ses lèvres nickelées. Le miracle accompli, je déposai mon butin sur un petit plateau et m’assis à côté de Boris et d’Olga qui avaient, de leur côté, raflé des nourritures à toutes les colonnes.

A l’usage, les sandwiches se révélèrent spongieux et fades. Je mâchais une nature morte , intermédiaire entre l’étoupe et la salade, le blanc d’œuf et la gomme à crayon. Les couleurs fraîches qui décoraient cet aliment passe-partout m’avaient trompé sur sa saveur véritable. Je fis la grimace. Boris éclata de rire :

  • Tu t’imaginais peut-être qu’on allait te servir de la cuisine de grand restaurant ?

Non, mais tout de même…

  • On ne vient pas ici pour manger, mais pour se nourrir, tu saisis la nuance ? Ce n’est pas un plaisir, c’est une nécessité. D’ailleurs, l’Américain moyen n’aime pas la bonne cuisine, les sauces mijotées, les soupes savantes, les vins fins.

    En matière gastronomique, la couleur lui tient lieu de saveur. Il éprouve du plaisir à mastiquer un beau rouge, un beau vert, un beau jaune, comme toi une bonne viande, un bon poisson, un bon croissant. Il a des yeux sur le bout de la langue. Ses papilles gustatives sont visitées par le nerf optique. Je ne sais si je me fais bien comprendre…

  • Tout de même, dis-je, s’ils veulent bien manger…

—- Ils vont au restaurant français, italien, Scandinave, russe ou même chinois…

Autour de moi, des consommateurs entraient d’une démarche hâtive, arrachaient aux appareils quelques victuailles solides, quelques gouttes d’eau glacée, de lait, de café ou de jus de fruit. Ils mangeaient vite, comme s’ils satisfaisaient un besoin honteux. Aux murs, pendaient des pancartes : « No smoking ».

  • Pourquoi ? demandai-je.

— Pour que les gens ne s’attardent pas après avoir mangé. Il faut que la machine tourne, que l’argent rentre…

  • Mais c’est affreux ! m’écriai-je. Personne donc, ici, n’éprouve -le besoin de perdre son temps, de rêvasser devant un verre, de mâcher un cure-dent avec philosophie ?

  • Personne.

  • Et si j’avais une heure libre dans la journée, où pourrais-je me réfugier ?

  • Au cinéma, à la bibliothèque nationale, dans le hall d’un hôtel, au musée…

De nouveau me venait à l’esprit la réflexion de Boris : chaque chose en son lieu. De toute évidence, le restaurant était un lieu pour manger, et non pour rêver, le bar un lieu pour boire, la bibliothèque un lieu pour lire, la rue un lieu pour marcher, le cinéma un lieu pour regarder des films. Il n’y avait pas à ; New York de lieu pour ne rien faire. La signification merveilleuse du bistrot français m’apparut alors tout entière.

Il y avait trois minutes à peine que nous avions fini de manger, et, déjà, les regards de la caissière, qui n’était là que pour changer la monnaie, et de la serveuse, qui n’était là que pour ramasser les assiettes, nous expulsaient de la salle. Je sortis le dos rond et allumai une cigarette sur le seuil de la porte, avec volupté.”

Henri TROYAT

La Case de l’oncle Sam Éditions de la Table Ronde

Publicité : France Télévisions, Jude Law et une vidéo interactive sur YouTube

YouTube Generation
photo credit: jonsson

– France Télévisions : c’est reparti pour 2 ans…

Alors que la réforme de l’audiovisuel public prévoyait la disparition totale de la publicité des antennes de France Télévisions fin novembre 2011, Le Figaro révèle mardi 7 septembre que la télévision publique devrait bénéficier d’un sursis de deux ans supplémentaires….

Lire l’article : “Deux ans de publicité en plus sur France Télévisions”


– Jude Law : l’Homme version Dior

Pour la troisième fois, Jude Law revêt le costume de l’homme parfait pour représenter le parfum Dior Homme. Cette fois-ci, c’est à Paris et sous la direction de son ami Guy Ritchie, ex-mari de Madonna et réalisateur de films comme Snatchou Revolver, que le comédien apparaît.

Lire l’article : “Jude Law : Découvrez la nouvelle publicité pour le parfum Dior Homme”


– YouTube et la publicité interactive

C’est une vidéo amateur comme tant d’autres qui se lance sur YouTube sous le titre “A hunter shoots a bear” (« Un chasseur tire sur un ours »)…Mais en réalité, c’est une pub interactive pour Tipp-Ex qui s’intègre dans l’ensemble de la page YouTube.  Amusante et réussie, elle fait le buzz sur la toile.

Lire l’article : “L’ours et le chasseur, une publicité interactive sur YouTube”

Le mannequin au XIXe siècle

Le mannequin tel qu’il est présenté à la fin du XIXe siècle.

Le mannequin est avant tout pour les dictionnaires officiels une figurine pour les Beaux-Arts  permettant aux illustrateurs de dessiner ou reproduire des situations ou des scènes faisant appel à l’être humain ou l’animal. La notion de mannequin comme figure de vitrine ou être humain présentant un costume ou une robe n’est pas encore apparu.

Mannequins début XXe siècle

« Le mannequin dont les artistes font usage est destiné à suppléer, dans certaines circonstances, pour les figures drapées, au modèle vivant c’est une figurine en bois, d’une structure conforme aux règles de l’anatomie humaine, et qui, grâce au jeu de ses articulations
mobiles, se prête à toutes les attitudes, à tous les effets de ligne et de geste que l’on peut désirer. Cette figurine est placée sur un support, et un coup de pouce suffit pour lui donner la position voulue. Le peintre, le dessinateur surtout ont là un précieux auxiliaire en effet, il n’est pas
toujours indispensable de recourir à la nature, et, lorsqu’il s’agit de certaines poses pénibles, qu’il serait difficile ou même impossible d’obtenir du modèle, comme celle d’une figure ailée suspendue dans les airs, le mannequin, avec sa docilité mécanique et son absolue immobilité, peut rendre
d’incomparables services. Il est d’un emploi presque indispensable dans l’exécution d’un portrait de femme en pied, pour les plis, si aisément dérangés, des étoffes et des robes.- Les dimensions des mannequins d’artistes varient naturellement depuis la grandeur naturelle jusqu’à une taille très exiguë les plus petits sont particulièrement à l’usage des illustrateurs et des caricaturistes. »

Mannequin début du XXe siècle tel que paru dans une revue

La neige artificielle : puissance d’évocation

La neige : appel de l’imaginaire

La neige a toujours fait appel à notre mémoire profonde, à des temps plus sereins ou tempétueux mais hors du temps où l’élément prime. La virginité du support lorsqu’on la découvre le matin, immaculée, laisse une impression de manque par rapport au monde.

La neige artificielle est un support publicitaire, un décor pour les fêtes, un cadre pour un évènementiel qui vous apportera une touche esthétique et émotionnelle qu’aucun autre média (le feu d’artifice excepté peut-être, mais n’est il pas le feu ?) ne vous apportera. Toute la gamme des machines à neige pour flocage et enneigement, tomber de neige, tous les articles permettant de décorer des vitrines vous permettront de créer l’univers de l’hiver de toujours.

Je termine sur ce très bel extrait de Marcel Arland sur la neige, au début du XXeme siècle en haute Marne.

“On s’enfonçait dans l’hiver. Prendrait-il jamais fin ? C’était la neige, le ciel bas sur les toits, le vent qui grandissait à l’approche du soir; et c’était un village coupé du monde, n’importe, un monde à lui seul, où l’on marchait à pas prudents, où les voix sonnaient bizarrement, un monde où de nouveau il fallait apprendre à vivre.

Nous courions au saut du lit jusqu’à la fenêtre de la cuisine. La neige était encore là, un peu bleuie par le matin, si dense que dès l’angélus le triangle d’un traîneau devait ouvrir un pas­sage dans la rue. Nous partions quand sonnait la demie de sept heures, emmitouflés dans nos passe-montagnes, le capuchon de notre pèlerine rabattu sur le nez. On marche et l’on n’entend point le bruit des. pas on se sent marcher. On suit un long couloir; le nez brûle, les doigts se recroquevillent dans les mitaines. On cogne de la tête dans une jupe qui ne sent plus l’étable ni la sueur.”

Chemin blanc au couchant
photo credit: Bruce2M59