réflexions

Le “crowdfunding” : web et finance

Qu’est-ce que le crowdfunding ?

C’est un mouvement né aux Etats-Unis pour permettre à de jeunes entreprises de voir le jour ou de développer leur activité. Basée sur la solidarité, cette méthode fait appel à tout un réseau. Des cercles aussi proches que la famille et les amis s’élargissent avec le temps pour atteindre des personnes plus éloignées. Cette alternative au mode de financement traditionnel bancaire opte pour un apport d’affaires plus solidaire. Les apporteurs d’affaires prennent connaissance du projet et y participent financièrement si l’idée leur semble juste, réalisable ou innovante. A l’image des appels aux dons dans les domaines associatifs et caritatifs, des projets de création d’entreprise peuvent voir le jour sans le soutien de banques ou investisseurs. Ce système connaît un réel essor du fait de la frilosité des financeurs traditionnels en ces temps de crise. A tel point que les méthodes de levée de fonds se modernisent.

Evolution du crowdfunding sur le web

La toile apporte un espace très important pour les créateurs d’entreprise pour recruter des apporteurs d’affaires. Autrefois, c’était le bouche à oreille qui permettait de lever des fonds pour un projet. Cela permettait d’atteindre des personnes proches du créateur, notamment géographiquement. L’essor des sites et leur omniprésence dans le quotidien des populations mondiales a ouvert une nouvelle voie pour les crowfunders. En créant des groupes sur les réseaux sociaux, de plus en plus d’internautes sont amenés à participer à ces levées de fonds. Qu’il s’agisse d’une création d’entreprise ou d’une aide à des victimes, la rapidité du réseau mondial répond efficacement à de nombreuses demandes. Cela permet en outre, de garder un contact quasi permanent entre les porteurs de projet et les donateurs. De plus, ils peuvent faire évoluer le projet ensemble, répondre à des questions et créer un véritable réseau qui n’aurait pas lieu d’être sans ce réseau.

Le crowdfunding et le web français

La législation française est encore assez frileuse face à cette méthode participative. Les sites internet ayant pour but d’accorder des prêts doivent faire face à des autorisations émanant de l’ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel). En effet, face à l’engouement des internautes pour le financement participatif, quelques sites ont ouverts afin de permettre une mise en place d’interface sécurisée pour les créateurs de projets. Néanmoins, l’article de loi 511-6 du code monétaire qui empêchait les particuliers de financer les entreprises a été abrogé. De ce fait les particuliers français peuvent enfin participer à des associations à but non lucratif, notamment par le biais de sites internet. C’est très souvent le monopole traditionnel bancaire français qui contraint les internautes et les sites participatifs à déjouer les rouages bien huilés. En effet, la loi française n’offre pas réellement de cadre légal à ces financements participatifs.

Heureusement, de nombreuses alternatives à ces systèmes ont vu le jour. Les sites de peer-to-peer solidaire, le don contre don, la production communautaire ou le financement participatif en capital offrent d’autres possibilités pour monter un projet. En clair, soit des dons sans contrepartie sont attribués par les internautes, soit ils sont rétribués pour leur participation. Des dividendes peuvent être versées ou des dons non financiers (cadeaux, avantages en nature,…).

Crowdfunding

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Sources :
http://fr.ekopedia.org/Crowdfunding

Annuaire du crowdfunding et du financement participatif


http://ouishare.net/fr/2012/04/finance-collaborative-france/

 

BYOD: nature, enjeux, qualités et contraintes

On avait l’habitude de voir à la devanture de certains restaurants ces quatre mots en anglais : « Bring your own booze », pour indiquer qu’il était possible d’amener, à moindre coût, sa propre bouteille de vin pour accompagner son repas. Et voilà que surgit au sein du monde de l’entreprise une nouvelle formule énigmatique « Bring your own device », souvent abrégée en BYOD. A quoi correspond cette pratique, quels sont ses enjeux, ses avantages et ses inconvénients pour l’employeur et ses employés ?

BYOD : les origines d’une nouvelle façon de travailler

Le programme Bring your own device voit le jour en 2009, dans une entreprise fabriquant du matériel informatique comme des cartes-mère et des microprocesseurs. Après deux années d’expérimentations, le programme est reconnu en tant que pratique officielle, afin de mieux prendre en compte un phénomène nouveau : la multiplication des équipements électroniques possédés personnellement par les employés de la marque. Ordinateurs portables, smartphones, tablettes, il était désormais possible d’amener à chacun son équipement au travail, restait donc à définir un protocole précis assurant les responsabilités de chacun.

Des avantages pour l’employé et pour l’entreprise

En apportant votre ordinateur personnel au travail, vous travaillez sur un équipement que vous maîtrisez parfaitement, que vous avez vous-même configuré et équipé selon vos besoins et votre façon de fonctionner. Vous êtes donc autonome, plus à l’aise et plus efficace, que vous travailliez à votre bureau sur votre PC personnel ou que vous preniez des notes lors d’une réunion informelle sur votre tablette. L’entreprise y trouve son compte aussi puisque son investissement de départ dans le parc informatique est moindre, ses salariés sont plus motivés et productifs et surtout, elle bénéficie d’une meilleure image générale, celle d’une marque flexible, moderne et dynamique, prenant en compte l’évolution du mode de vie de ses employés.

Des pratiques à encadrer et à réglementer

Pour que le BYOD fonctionne pleinement, il est impératif de définir un cadre administratif précis pour réglementer ce nouvel usage. Que se passe-t-il par exemple si l’équipement informatique est endommagé au travail ou au domicile ou dérobé sur le trajet ? Alors que la plupart des informaticiens des grandes entreprises sont parfaitement formés au dépannage d’un nombre restreint de modèles, comment faire face pour eux à la diversification inévitable des équipements ? Quelle politique l’entreprise doit-elle avoir par rapport aux logiciels utilisés par ses employés, qui sont souvent téléchargés ou dupliqués de façon illégale, pratique qu’elle ne peut ni encourager ni cautionner? Mais le réel enjeu à prendre en compte est la protection des données, les salariés ayant tendance à moins sécuriser leurs données sur leur ordinateur personnel, augmentant ainsi le risque de fuites. Enfin, on peut souligner que cette pratique rend quelque peu floue la limite entre la sphère privée et le monde professionnel, ce qui peut être déstabilisant pour certains employés. Sur votre PC personnel ou votre smartphone, la tentation est aussi plus grande d’interrompre votre travail pour aller consulter vos photos de vacances ou regarder cette vidéo que vous avez téléchargé la veille dans votre salon.

Le BYOD est une formidable opportunité pour les entreprises de se moderniser et de s’adapter au nouveau mode de vie de leurs salariés. C’est également un phénomène à encadrer, en listant les appareils concernés et en définissant clairement les responsabilités de chacun à leur égard.

Laptop man

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Sources
http://thejournal.com/articles/2011/11/09/7-byod-myths.aspx
http://www.logicalis.com/news-and-events/news/logicalis-white-paper-byod.aspx#.USDIzGcXOSq

BYOD – Research findings released

Le magasin du futur et les Outils de plv high-tech

Le magasin du futur et les Outils de plv high-tech

Le marketing et sa destination

Le marketing est destiné à mettre en valeur l’offre pour dynamiser un produit en fonction des souhaits du consommateur et en respectant les aptitudes des commerçants ou des distributeurs à les réaliser tout en estimant les objectifs en terme de concurrence et de légalité. Le but du marketing est de constituer une clientèle et de la fidéliser au fil du temps par la réalisation d’actions commerciales pertinentes. Compte tenu de la diversité de produits pour une utilisation unique, l’évolution du marketing prendra en compte le contexte économique et l’environnement pour favoriser les ventes. Le marketing prend une part importante sur le
marché et se développe de plus en plus avec des techniques dernières générations prônant le multimédia. En diffusant leurs actions commerciales via le net, les commerçants ou les distributeurs obtiennent une large publicité en atteignant les quatre coins de la planète.

La publicité sur le lieu de vente

La PLV, publicité ou marketing sur le lieu de vente, consiste à faire la promotion d’un article ou d’un produit par la communication à l’aide de matériel publicitaire. Ces techniques de vente ont été instaurées en France dans les années 1950. A cette époque, les publicités étaient matérialisées par des affiches, des drapeaux promotionnels, des présentoirs, des stands et annoncées par des spots publicitaires à la télévision. Des techniques novatrices permettant de dynamiser les
ventes. Ces réalisations publicitaires sur le lieu de vente établies sous forme de borne, totem, gondole affichant des démonstrations fixes ou mobiles, valorisent le produit ou l’article et ont pour objectif d’attirer l’attention et de tenter le consommateur à acheter. Depuis l’arrivée du multimédia, les commerçants ou les distributeurs affichent leurs PLV à partir d’outils numériques comme les écrans LCD, les lecteurs DVD, les écrans tactiles, les gondoles multimédia. Des méthodes également utilisées par ces derniers pour favoriser leur vitrine et mettre en évidence une marque, un logo, un évènement.

Le magasin du futur et les équipements numériques

Les commerçants et grandes enseignent utilisent, pour conquérir leur clientèle, des supports numériques pour des actions commerciales promotionnelles. Ainsi, ils s’emploient à diffuser activement leurs produits ou articles et à s’équiper aux moyens de vitrines, de bornes interactives ou de boutiques connectées. Les magasins renforcent leurs dispositifs pour accélérer la consommation. Aussi d’autres équipement verront le jour, comme les cabines d’essayage virtuelles et les caisses

Managment : le travail à temps partagé

D’après un communiqué de l’APEC publié en 2010, 170 000 à 200 000 français travaillent à temps partagé. Ce nouveau concept de valorisation du travail en entreprise séduit particulièrement les PME qui peuvent bénéficier des compétences d’un cadre sans avoir à le rémunérer à plein temps. Ce type de salariat intéresse les consultants et les salariés expérimentés qui souhaitent apporter une valeur ajoutée dans des secteurs d’activités variés tout en bénéficiant d’expériences professionnelles complémentaires.

Qu’est ce que le travail à temps partagé ?

Travailler à temps partager implique d’avoir une conscience aiguë des acquis et des compétences professionnelles développées dans son parcours professionnel. Il faut être en mesure de les définir, de les présenter et de les commercialiser sous la forme d’un service. Ce mode de travail est particulièrement adaptés aux fonctions d’encadrement dans l’industrie, la finance, l’informatique ou pour les professionnels du consuting. Les fonctions exercées en tant que multi-salarié ne diffèrent pas du mode de travail classique, le multi-salariat consiste simplement en un aménagement différent du temps de travail. Il existe deux formes de travail à temps partagé, dans tous les cas les conditions de travail sont identiques à celles des contrats de travail classiques: le droit du travail est applicable et les salariés bénéficient des mêmes avantages que les salariés à plein temps.

Quelles sont les structures d’encadrement du travail à temps partagé ?

Le multi-salariat en est la forme la plus flexible, l’employé signe un contrat de travail à temps partiel avec plusieurs entreprises. Des plate-formes et des associations soutiennent et aident la mise en relation des employeurs avec des salariés. La Fédération nationale des associations de travail en temps partagé (FNATTP) référence la majeure partie de ces associations dont le champ d’action est principalement régional. Le site met également à disposition des offres et des demandes d’emploi. Plus encadrée que le multi-salariat, le groupement d’employeurs est l’autre forme de travail à temps partagé. Les groupements d’entreprises recrutent du personnel qualifié afin de le mettre à disposition d’entreprises clientes en échange d’une cotisation. A l’heure actuelle, seules les entreprises de moins de 300 salariés on la possibilité d’adhérer à un groupement d’entreprises. Ce système est assez semblable à l’emploi intérimaire, il se différencie par la sélection des candidats: les profils choisis pour exercer au sein des groupements ou des entreprises de travail à temps partagé sont plus fréquemment des seniors que des jeunes diplômés.

Avantages du multi-salariat

Le multi-salariat, en plus des avantages conséquents qu’il apporte, pourrait à terme devenir une solution au chômage et au sous-emploi de certains profils professionnels. Le concept en est à ses balbutiements, mais en développement constant, notamment grâce à l’implication croissantes des entreprises de travail intérimaires qui s’intéressent de près à cette opportunité. Le travailleur à temps partagé a développé ses connaissances du tissu économique de son secteur. Il est dynamique, et démontre de grandes capacités d’adaptation. Habitué à changer régulièrement d’entreprise il sait développer son expertise dans divers secteurs tout en respectant la culture institutionnelle de l’entreprise pour laquelle laquelle il intervient. Pour les petites structures, le multi-salarié offre la possibilité de recruter un professionnel expérimenté en adaptant son volume horaire aux besoins réels de la structure. Cette solution est financièrement beaucoup plus avantageuse et flexible que le recours à un consultant indépendant.

Bryant Park, late Apr 2009 - 21

Réseaux sociaux : les impressionnantes statistiques de Facebook

Le 20e siècle a été le siècle de toutes sortes inventions aussi bien dans le domaine de la science que de la technologie. Une rétrospection sur les dix dernières années ne peut être faite sans remarquer l’avènement et la croissance exponentielle des réseaux sociaux. C’est la consécration du réseau internet qui a vu le jour vers les années 1980. Hissé aux premiers rangs des réseaux sociaux, Facebook de Mark Zuckerberg fera l’objet de cet article. Il sera question ici de présenter les statistiques impressionnantes de ce réseau social ainsi que l’impact de ce dernier dans le quotidien des citoyens.

 

Facebook

 

Facebook est tout simplement un réseau social permettant de se faire des amis ou de tisser des relations professionnelles. Le réseau est caractérisé par un accès libre et est accessible même aux personnes ayant moins de 18 ans. Avec Facebook, vous avez une boîte de réception permettant l’envoi et la réception de messages. Vous avez également la possibilité de poster des photos, vidéos ou fichiers audio. Un mûr vous est dédié spécialement. Sur ce mûr, vous verrez les mises à jour de vos proches que vous pourrez d’ailleurs commenter. Après seulement 08 ans d’exercice, comment un site a-t-il pu toucher près du 1/8e de la population mondiale? Allons plutôt à la découverte des statistiques de Facebook.

 

Si la chanson “Gangnam style” de Psy fait la une des actualités en cette fin de 2012 avec le milliard de vues sur YouTube, le créateur de Facebook peut également se venter d’avoir dépassé le milliard d’utilisateurs. Il ne s’agit pas du nombre d’inscrits, mais du nombre d’utilisateurs actifs. En d’autres termes, Facebook devient le site le plus visité au monde devant Google. Facebook offre la possibilité aux entreprises de faire connaître leurs structures au monde entier. De plus, le site propose des publicités ciblées. Vous pourrez donc indexer les pays de votre choix afin d’élargir votre entreprise. Il convient de rappeler ici que Facebook est un réseau ouvert à tout le monde. Est-il sans conséquence sur les utilisateurs?

Il est impossible de dissocier le bien du mal, affirment certains. Comme le jour et la nuit, Facebook présente une facette très obscure négligée par bon nombre de personnes. Sans prendre en compte l’aspect de divulgation de vos informations personnelles, Facebook est un réseau qui participe activement à la dépravation des mœurs dans les sociétés. En effet, la liberté est le mot d’ordre sur Facebook. Vous pouvez poster des photos ayant des caractères érotiques, voire pornographiques, sans pour autant être censurés par les administrateurs de ce site. Même si de telles images sont tolérables par des personnes adultes, il faut noter que le réseau social est accessible même aux jeunes de 10 ans. Une autre statistique de Facebook qui ne passe pas inaperçue c’est le temps en moyenne passé sur ce site. Les statistiques prouvent que 63% des membres actifs de Facebook consultent le site chaque jour. On comptabilise donc un total de 5 heures d’horloge par jour passées sur le site en un mois. Une journée ne compte que 24 heures et l’homme normal dort au moins 7 heures. Un petit calcul permet de constater que Facebook agit inévitablement sur le rendement des travailleurs dans une entreprise. Ils ne trouvent pas autre endroit que leur lieu de travail, pour discuter avec leurs amis ou encore “mater” les photos sexy qui circulent sur ce réseau. Facebook est un réseau important pour se faire des amis, mais il faut également s’en méfier. Une dépendance vis-à-vis de ce réseau s’est créée et a des conséquences non négligeables sur le rendement des employés dans les entreprises.

Réseaux sociaux

 

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Sources:

#Facebook : des statistiques toujours plus impressionnantes [infographie]

http://www.zdnet.fr/actualites/facebook-en-france-26-millions-d-utilisateurs-actifs-plus-de-5-heures-par-mois-39774160.htm